Sur ce plan, l'Etat algérien est conscient des enjeux relevant de la géopolitique au niveau international et ses retombées sur le plan national et régional. D'où cette idée de se voir imbibé dans un «bloc» en mesure de lui permettre de se hisser au rang d'un pays émergent, d'une puissance régionale et sur l'échiquier méditerranéen. L'Algérie s'arrime aux exigences de la reconfiguration que connaît le monde d'aujourd'hui et ses mutations rapides et dangereuses à la fois. Dans ce sens, l'économie est considérée comme l'alpha et l'oméga de toute restructuration et regroupement en tant qu'entité solide et homogène sur l'arène internationale. L'organisation des pays du Brics est une des nouvelles formes de regroupement et d'interface international quant à la négociation et l'échange à caractère mondial sur des questions clés qui animent les appétits et les visées des puissants de ce monde que ce soit sur des questions économiques, politiques ou géostratégiques. Sur ce plan, l'état algérien est conscient des enjeux relevant de la géopolitique au niveau international et ses retombées sur le plan national et régional. D'où cette idée de se voir imbibé dans un «bloc» en mesure de lui permettre de se hisser au rang d'un pays émergent d'une puissance régionale et sur l'échiquier méditerranéen. La rencontre d'hier à l'occasion de la signature d'une convention de partenariat entre l'école nationale supérieure de sciences politiques et l'université de Shanghai à Alger, a permis aux responsables de soulever la question de l'adhésion de l'Algérie au club des pays émergents dans le cadre du Brics. Cette information même si elle vient d'être confirmée pars des universitaires et les responsables des deux écoles relevant de la stratégie et de sciences politiques des deux pays, la démarche quant à elle, remonte à des années. C'est une démarche qui a été élucidée par les autorités algériennes dans le cadre d'une nouvelle approche qui a trait aux relations internationales en répondant à un défi majeur, celui de la place de l'Algérie dans le processus d'une mondialisation à deux vitesses dont seul l'Occident avec son approche classique fondée sur la dépendance et la domination, prime. La rencontre d'hier avait abordé l'éventualité de l'adhésion de l'Algérie dans la sphère des pays du Brics en 2030. c'est-à-dire d'ici une dizaine d'années. La déclaration n'est pas un show médiatique ni un fantasme, c'est une démarche qui a été entretenue depuis une dizaine d'années entre l'Algérie et la Chine à la travers la mise en place de mécanismes économiques dans le cadre des investissements grandioses en partenariat avec la Chine. Il y a surtout le volet stratégique et politique qui a été scellé par les deux pays en signant un premier accord de partenariat stratégique, le premier du genre dans le Monde arabe. Il y a plusieurs paramètres qui plaident dans cette perspective d'une éventuelle adhésion de l'Algérie au giron des pays du Brics. Des projets phares ont été mis en oeuvre dans le sens de permettre aux deux économies de prospérer et de favoriser des échanges avec comme objectif l'accès via l'Algérie au continent africain dans le cadre du projet de «la route de la sécurité» et le gigantesque projet maritime du port-Centre d'El Hamdania à Cherchell. Ce projet assurera la liaison dans le cadre de la route transsaharienne, l'Asie et l'Afrique. L'Algérie, et comme cela a été rappelé par le directeur de l'école nationale de sciences politiques, Mustapha Saïdj, que «L'Algérie a été le premier pays arabe à signer en 2014 l'accord de partenariat stratégique avec la Chine, dans le cadre de l'initiative du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Cet accord commence à donner ses fruits», a-t-il précisé.