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«Nous n'avons pas de pays de rechange»
BOUTEFLIKA AU COLLOQUE NATIONAL DE L'UGEMA
Publié dans L'Expression le 09 - 11 - 2005

«Si la France avait agi selon le triptyque de sa révolution, elle n'aurait jamais quitté l'Algérie.»
Le président de la République a estimé que mis à part le projet de réconciliation nationale, l'Algérie n'a aucune autre solution à même de la faire sortir de sa crise. «L'Algérie n'a pas d'avenir, elle ne peut se développer et ses problèmes n'ont pas de solutions en l'absence de paix et de réconciliation nationale», a affirmé hier à Alger, le chef de l'Etat. Dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux du Colloque national sur «le rôle des étudiants dans le mouvement national et la guerre de Libération», le président Bouteflika n'a soufflé aucun mot sur les lois de mise en oeuvre du projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale avalisée par le peuple le 29 septembre dernier. Très attendues à l'occasion du 51e anniversaire du déclenchement de la révolution, ces lois tardent à venir. Interpellé sur ce sujet durant le mois de carême, le chef du gouvernement affirme ignorer tout sur ces lois précisant cependant que leur annonce ne saurait dépasser quelques semaines. De son côté, le président de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l'homme (Ccnppdh), Farouk Ksentini, a déclaré que l'annonce de ces textes de loi interviendra au courant de la fin de l'année estimant que c'est un délai « très raisonnable sans pour autant préciser le mois exact de la parution de ces textes». Dans son intervention, M.Bouteflika a également appelé «le peuple algérien à porter les valeurs de réconciliation, de paix, de fraternité, de compréhension et d'entraide très haut pour en faire un projet global pour une société authentique qui s'achemine droit vers une renaissance spectaculaire tant attendue». Très prolifique en termes de rappels historiques dans son discours de plus d'une heure prononcé en présence des cadres supérieurs de l'Etat et de membres du gouvernement, le président de la République s'est gardé de toute digression comme il a souvent l'habitude de le faire dans ses discours. Il s'est particulièrement adressé à la jeunesse algérienne pour lui rappeler que nous n'avons pas un autre pays de rechange ni une autre culture. «Certains nous demandent souvent pourquoi nous avons fait sortir la France : si la France avait traité le peuple algérien selon le triptyque de sa révolution elle n'aurait jamais quitté l'Algérie.» Une allusion faite à la tyrannie sociale pratiquée par le régime colonial français.
A ce propos, M.Bouteflika a aussi rappelé qu'il «y avait un assassinat programmé de la personnalité algérienne au vu de la brutalité du régime colonial pratiqué en Algérie », a-t-il dit avant d'ajouter sèchement: «Regardez ce qu'ils ont fait de notre langue, de notre islam et de notre Histoire. Nous avons notre spécificité et notre culture différente de la culture française. Alger n'est pas Marseille comme se plaisent à le dire les pieds-noirs». Revenant sur le sujet de la réconciliation nationale, M.Bouteflika souligné que la victoire franche de la réconciliation nationale «se veut un augure irréfutable d'une philosophie de paix et de quiétude qui commence à s'instaurer dans le monde et de la culture de réconciliation et d'entraide, une voie juste qui se propose de venir à bout du fléau du siècle, en l'occurrence le terrorisme aveugle transfrontalier».


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