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Le danger est bien réel
MENACE D'AFFAISSEMENT À ORAN
Publié dans L'Expression le 02 - 01 - 2002

Le sous-sol de la ville d'Oran risque un jour de céder comme un château de cartes provoquant l'apocalypse.
Depuis des années, la façade maritime du centre-ville glisse inexorablement. Quand finira-t-elle par céder?
Une question à laquelle se refusent de répondre les Oranais qui redoutent le pire.
Mais tous s'accordent à dire que l'hécatombe sera au bout du cauchemar si des solutions rapides et radicales ne sont pas apportées.
Tous les Oranais vous diront que l'esplanade de la place d'Armes et une partie du boulevard du Front de mer sont bâties sur un terrain mouvant constitué de couches marneuses ou argileuses très meubles. Beaucoup vous parleront de Oued Rouina, une rivière souterraine qui passe sous une bonne partie du centre-ville avant que son eau ne sourde sous le boulevard du Front de mer.
D'ailleurs, ils imputent les fréquents glissements de terrain qui affectent régulièrement la rue des soeurs Benslimane à cette rivière souterraine qui ronge le sous-sol de cette partie du centre-ville.
L'année dernière, la rue Benslimane s'était affaissée au niveau de la clinique Sainte-Anne. Plusieurs hypothèses avaient été émises à l'époque, avant de conclure à une érosion des couches sous le macadam de la rue due à des fuites relevées sur une conduite d'eau potable.
Cette conclusion n'a pas convaincu. Loin de là, elle a relancé le débat. L'affaissement constaté plus bas dans la même rue a permis à la polémique de reprendre de plus belle. Le siège de la direction de la Sonelgaz et celui du Trésor ont subi les contrecoups de ce sinistre survenu le dernier jour du mois de Ramadan.
Le contrôle technique réalisé sur les pylônes qui soutiennent le boulevard du Front de mer avait permis de découvrir qu'ils avaient grandement besoin d'un confortement. La délégation exécutive communale à l'époque avait dégagé une enveloppe financière de l'ordre de 6 millions de dinars pour réaliser l'opération. Les travaux réalisés par l'entreprise ENGOA s'étaient concentrés sur le PQ14 situé entre l'hôtel Adef et le restaurant le Dragon.
Mais de l'avis de tous, ce n'était qu'un coup d'épée dans l'eau, le boulevard du Front de mer a besoin de plus d'attention.
La chaussée continue depuis de s'affaisser sur plusieurs points au niveau de cette artère qui fait le charme d'Oran.
Certains Oranais vous diront que les eaux de Oued Rouina se déversaient sous le boulevard du Front de mer. Mais une décision prise il y a une vingtaine d'années avait consisté en la pose d'un manteau de béton en contrebas, tout le long de cette artère.
Mieux encore, un privé avait édifié un hôtel touristique, ce qui avait entraîné le colmatage des voies de passage des eaux de Oued Rouina. Ces facteurs ont influé sur le mouvement des eaux souterraines qui se sont trouvées bloquées. Cette situation a été révélée par des études et des opérations de prélèvement de carottes réalisées au niveau de la place d'Armes.
On était parvenu à la conclusion que toute cette partie du centre-ville flottait sur de grandes quantités d'eau qui sont en train de ronger les fondations des édifices qui y sont construits.
On a voulu imputer les derniers affaissements aux travaux de réfection d'un hôtel touristique dans la rue de la Soummam. Mais cette hypothèse est réfutée par bon nombre d'Oranais qui déclarent que son emplacement n'a jamais empêché l'écoulement des eaux souterraines de Oued Rouina.
Malgré les contrôles effectués par le CTC et les appels de détresse lancés par les habitants d'Oran, on continue à nier l'existence du danger qui plane sur l'avenir de la ville. A quels desseins?
Personne ne pourra apporter des éléments de réponse mais en attendant, l'apocalypse pourrait être pour demain. Il faudrait prendre le taureau par les cornes et dire qu'il y a péril en la demeure.


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