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Une solution est âprement discutée
L'ARABIE, LES EMIRATS ET L'EGYPTE SOUTIENNENT LE CONSEIL MILITAIRE AU SOUDAN
Publié dans L'Expression le 06 - 05 - 2019


Deux conseils sont à l'étude
«Il y a une proposition (des médiateurs) d'avoir deux conseils, l'un dirigé par des civils et l'autre par des militaires», a déclaré Omar al-Digeir, membre de l'Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation.
Les médiateurs soudanais dans les pourparlers entre pouvoir militaire et chefs de la protestation ont proposé la création de deux conseils, dont l'un dirigé par des généraux et chargé de la sécurité du pays, a déclaré dimanche un responsable du mouvement de contestation. Cette proposition intervient au moment où les pourparlers sur la formation d'un conseil unique sont dans l'impasse, les chefs de l'armée et ceux de la protestation divergeant sur la composition de cet organe de transition. «Il y a une proposition (des médiateurs) d'avoir deux conseils, l'un dirigé par des civils et l'autre par des militaires», a déclaré Omar al-Digeir, membre de l'Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation qui secoue le pays depuis plus de quatre mois.»Le conseil dirigé par les militaires sera en charge des questions concernant les aspects sécuritaires du pays», a-t-il dit, ajoutant que «les prérogatives exactes» des deux conseils n'avaient pas encore été définies.»Aucune décision finale n'a encore été prise», a-t-il souligné. Des divergences sont apparues entre les deux parties au sujet de la composition d'un conseil conjoint, les généraux exigeant qu'il soit majoritairement militaire, tandis que les leaders de la contestation insistent pour qu'il soit dirigé par des civils
Des milliers de Soudanais campent depuis près d'un mois devant le QG de l'armée à Khartoum pour réclamer un gouvernement civil, mais d'importants alliés arabes du Soudan ont décidé de soutenir les militaires au pouvoir, selon des analystes. Le 11 avril, après des mois de manifestations populaires, l'armée a poussé à la sortie le président soudanais Omar el-Béchir qui tenait d'une main de fer ce vaste pays d'Afrique depuis près de 30 ans. Depuis, le Conseil militaire de transition refuse de céder le pouvoir aux civils comme le réclame la rue. Dans le monde arabe, des alliés clés du Soudan comme l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l'Egypte semblent eux préférer que les généraux gardent le pouvoir. Quelques jours à peine après le départ d'Omar el-Béchir, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite avaient appelé à «la stabilité» et à une «transition pacifique». Ils ont ensuite annoncé un soutien financier commun de trois milliards de dollars (2,7 milliards d'euros), un coup de pouce bienvenu pour les nouveaux dirigeants dans un pays où la crise économique a alimenté les manifestations massives contre le régime.
Outre le soutien financier des pays du Golfe, le Conseil militaire semble bénéficier d'un appui diplomatique de l'Egypte actuelle présidente de l'Union africaine, relèvent des analystes. Après avoir exigé mi-avril un transfert du pouvoir aux civils sous 15 jours, l'organisation régionale a finalement donné mercredi un nouveau délai de 60 jours aux militaires pour céder les rênes. L'un des principaux intérêts de l'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis est de s'assurer que le Soudan maintienne ses troupes au Yémen. Le général Abdel Fattah al-Burhane, chef du Conseil militaire, et son adjoint Mohamed Hamdan Dagalo, ont été les architectes du déploiement des troupes soudanaises au Yémen. Au-delà du Yémen, certaines puissances arabes ont une autre raison de soutenir les généraux soudanais: la crainte que les protestations populaires au Soudan se répandent. Pour ces pays, un nouveau Printemps arabe comme celui qui avait fait chuter les présidents de Tunisie et d'Egypte en 2011 et ébranlé d'autres régimes est une perspective effrayante. Les manoeuvres des puissances arabes ne sont pas passées inaperçues dans les rues de Khartoum. Les manifestants ont protesté devant l'ambassade du Caire le mois dernier, demandant à Sissi de «s'occuper de ses affaires». Des slogans comme «Non à l'aide saoudienne et émiratie» et «Laissez-nous tranquilles», ont également été vus sur des pancartes.


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