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Ali El Hadjar ouvre le bal
SEMAINE CULTURELLE EGYPTIENNE À ALGER
Publié dans L'Expression le 21 - 01 - 2006

Le chanteur a émerveillé l'assistance avec ses prestations tanguant entre les chants patriotiques et les chansons sentimentales.
La semaine culturelle égyptienne à Alger, a été inaugurée avant-hier, à la salle El Mougar. Le coup de starter de cette manifestation a été donné par le chanteur égyptien Ali El Hadjar. Celui-ci, a émerveillé l'assistance avec ses prestations tanguant entre les chants patriotiques, célébrant les révolutions égyptienne et algérienne et quelques extraits de son riche répertoire.
Néanmoins, avant l'ouverture du bal, ce sont les «politiques» qui ont eu droit à la parole. La ministre de la Culture algérienne déclare que cette semaine est une «occasion pour les deux pays de renouer et de consolider les liens aussi bien culturels que diplomatiques». Etant donné que les discours politiques ont de tout temps été les mêmes, l'ambassadeur d'Egypte en Algérie, a pratiquement enchaîné dans le même sens que Khalida Toumi.
Les représentants des deux pays quittent la scène. L'assistance, elle était, d'ailleurs assez nombreuse, a pris place. Les sièges ont tous été squattés. Tout le monde attend. Mais l'attente ne dure que le temps d'une patience. Les rideaux se lèvent. Au fond de la scène, l'orchestre est en place. On compte en tout et pour tout quatorze musiciens. Tous Egyptiens. Venus tous du pays des pyramides. Derrière l'orchestre, un long voile tricolore. Le jaune, le vert et le bleu se rencontrent en l'espace d'une soirée. Dire qu'elles convolent en justes noces. Les musiciens prennent l'offensive. L'animatrice, époustouflante dans sa longue robe constantinoise de couleur rouge, en langue arabe très classique, annonce: «mesdames et messieurs, chers invités (le tout en arabe, cela va de soi), honorable assistance, nous avons l'honneur, ce soir, d'avoir parmi nous le grand artiste égyptien: Ali El Hadjar». Et l'artiste fait son apparition sur scène.
L'assistance d'en bas (l'orchestre) se lève ; celle d'en haut (balcon) se lève aussi. Tous se lancent dans une salve d'applaudissements euphoriques. Les artistes égyptiens, réalisateurs, chanteurs..., n'ont de cesse de crier dans leur dialecte égyptien: Allah aâlik ya walad ! (bravo fiston). Ali El Hadjar courbe l'échine, signe de respect à toute cette assistance venue l'écouter. «Je crois que là où la politique a échoué, l'Art a merveilleusement réussi. Laissons donc place à la magie et à la beauté de l'Art» a noté l'artiste à l'adresse du public. Et...la soirée commence. Le ton est donné. L'ouverture de la soirée a baigné dans des chansons patriotiques, nationalistes. «Ces chansons sont dédiées aux martyrs de nos deux pays respectifs, l'Egypte et l'Algérie» lança El Hadjar.
Une heure plus tard, on laisse la place aux chansons sentimentales. Eh oui, après l'amour de la patrie, c'est celui de la femme. Enfin chacun son choix. Il y a même ceux pour qui l'amour de la femme passe avant tout autre amour. De toutes les manières, le chanteur a choisi la première option. La femme vient au second plan. Voilà ce qu'il en dit: «aârfa/mouch aref lih/bitwaness biki/wa ka'anik min dami/wa ka'anik oumi» (Je sais/ je ne sais pas comment/je me sens tranquille en ta compagnie/comme si tu fais partie de moi-même/comme si tu es ma mère). Là, Ali El Hadjar parle des amours qui se renouvellent à chaque instant. Lorsque la femme devient le centre de gravité, lorsqu'elle devient le centre de l'univers; l'homme ne doit que se cramponner à elle. «Lih Abki lik/Ana Tifl Kibir» (pourquoi me plaindrais-je à toi?/parce que je suis un grand enfant). Le tout bercé dans une musique langoureuse, sentimentale. Ce n'est pas tout. La voix de l'artiste, douce qu'elle est, ouvre les voies aux mystères du voyage intérieur.
A la fin de cette chanson, le chanteur change de cap. Il se lance dans l'une des chansons du rossignol de la chanson kabyle Idir. C'est ainsi que Ali El Hadjar, chante Zwits arwits, version arabe égyptien bien entendu.
Puis viendront les longues complaintes amoureuses. Un long Ya habibi qui a duré plus de 20 minutes. C'est l'une des chansons du grand et célèbre auteur, chanteur et compositeur égyptien Mohamed Abd El Wahab.
La soirée, qui a commencé aux environs de 20h, ne s'est terminée que tard dans la nuit. Enfin, pour ceux qui s'intéressent à cette manifestation, il y a lieu de noter qu'elle se poursuivra jusqu'à jeudi prochain.


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