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L'Algérienne et les autres...
8 MARS, JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME DROITS ET STATUT SOCIAL
Publié dans L'Expression le 08 - 03 - 2006


La liberté de la femme en Algérie a fait l'objet d'une longue polémique. En dépit de sa participation à la guerre de Libération, à l'effort d'édification national et à la lutte contre le terrorisme, la femme algérienne continue de subir la discrimination et la marginalisation. En plus des difficultés dans l'accès au monde du travail elle continue à se battre pour arracher ses droits. Fruit d'un combat de longue haleine, le code de la famille est l'un des acquis historique de la femme algérienne. Elle qui, après s'être imposée dans des domaines traditionnellement occupés par des hommes vient à travers l'adoption du nouveau code de la famille mettre un terme à plusieurs générations d'injustice et de déni de droit ayant fait d'elle une mineure à vie. Cependant, à l'exception de la femme tunisienne qui s'est émancipée depuis plusieurs décennies, la femme dans les autres pays arabes n'arrive pas encore à se placer. C'est le cas de la femme marocaine, qui après l'adoption du nouveau code de la famille (moudawana), se bat toujours pour arracher ses droits politiques, lutter contre l'exclusion et la marginalisation sociale et, surtout, mettre un terme à la violence à son égard dans un pays où les violences conjugales représentent près de 2% des procès dans les tribunaux. Au Maroc, la femme reste toujours l'objet de violences conjugales, marginalisée du champ politique, socialement exploitée et économiquement écartée des grands centres de décision. En Egypte la problématique est tout autre. En effet, cinquante ans après avoir été la première à obtenir en 1956 ses droits politiques dans le monde arabe, la femme égyptienne n'arrive pas à arracher la fonction de magistrat, se retrouvant ainsi loin derrière ses pairs de plusieurs autres pays arabes. Au Soudan, en Tunisie, en Algérie ou au Maroc, les femmes sont devenues juges alors que la femme égyptienne se heurte «à un véto de facto», même si rien dans la législation égyptienne ne le lui interdit. En 1949, c'est une jeune diplômée de la faculté de droit à l'université du Caire, Aïcha Rateb, qui lance la bataille, en intentant pour la première fois un procès pour obtenir le droit de rejoindre les rangs du parquet égyptien. Mais cette pionnière, devenue professeur de droit international et ministre des Affaires sociales, n'avait pas obtenu gain de cause. Depuis, de jeunes diplômées continuent à se porter candidates chaque année pour des postes vacants au parquet mais leurs candidatures sont automatiquement écartées. Les militantes égyptiennes pour les droits de la femme se déclarent «scandalisées» par les raisons invoquées pour exclure la femme du corps judiciaire. On peut, donc considérer que la femme algérienne, en dépit de quelques entraves d'ordre social et institutionnel, a accompli un parcours honorable en matière de recouvrement de ses droits.

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