L'armée burkinabèe a annoncé, hier, avoir «démantelé» deux «bases terroristes» à Tanwalbougou (est) et à Oursi (nord) lors de deux opérations distinctes, et interpellé deux «individus suspects» lors d'une opération de sécurisation à la frontière ivoirienne. Samedi, «une base terroriste a été démantelée par une unité de la gendarmerie aux environs de Tanwalbougou. Un important lot de moyens roulants et divers autres matériels ont été récupérés», a indiqué l'état-major général des armées du Burkina Faso. «Le bataillon burkinabè du G5 Sahel, appuyé par une compagnie nigérienne», a participé à une opération dénommée «Sama», à 40 km d'Oursi, qui a permis «de démanteler une (autre) base terroriste», selon l'état-major. «Huit motos, des téléphones et divers autres matériels ont été récupérés», selon l'état-major. «L'action des forces armées nationales, coordonnées avec les forces ivoiriennes, s'inscrit dans le cadre d'une opération de sécurisation de la bande frontalière» et a «permis de désorganiser considérablement les groupes armés dans la zone», a affirmé l'état-major. Vraisemblablement en représailles, des combattants jihadistes avaient attaqué un poste militaire ivoirien dans cette zone, à Kafolo, tuant une dizaine de soldats. Le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko, a affirmé lundi que le chef de cette opération commando a été capturé lors de l'opération de ratissage toujours en cours dans cette zone.