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Du sang neuf au gouvernement
Un remaniement qui a touché 6 départements ministériels
Publié dans L'Expression le 25 - 06 - 2020

Six porte-feuilles ont changé de main, deux nouveaux ministères voient le jour et pas moins de cinq ministères délégués et secrétariats d'Etat passent sous la coupe du Premier ministre. C'est dire que le changement opéré avant-hier à l'équipe gouvernementale par le président de la République ne relève pas d'un «geste cosmétique». Il va de soi qu'il répond à une nécessité qui s'est imposée au fil de l'exercice des responsabilités gouvernementales. On aura, en effet, retenu dans l'opération, la «migration» de deux grands ministres qui se voient affecter deux nouveaux départements qui n'ont jamais été envisagés dans la forme qu'ils ont dans l'actuel gouvernement, depuis l'indépendance. Ainsi, Chems Eddine Chitour qui hérite du tout nouveau ministère de la Transition énergétique et Mohamed Arkab qui se retrouve à la tête du secteur des mines, auront la difficile mission de «construire» tout un ministère, avec ses directions, ses services, bref un tout nouvel organigramme. À côté de ces «innovations», les observateurs retiennent le retour du ministère des Transports. Il n'est plus rattaché aux Travaux publics, ce qui dénote la volonté du président de la République de ne négliger aucun de ces quatre secteurs. Dans le lot, on retiendra la grande satisfaction de Chems Eddine Chitour, dont le combat pour une transition énergétique durable n'est un secret pour personne. Déjà, lorsqu'il était à la tête du Laboratoire de valorisation des hydrocarbures à l'Ecole polytechnique, le professeur Chitour luttait pour un changement du paradigme énergétique national. Désormais missionné pour engager ce combat qui lui est cher, le ministre de la Transition énergétique aura la lourde tâche d'améliorer la part de l'énergie renouvelable dans le mix énergétique national. Le gouvernement affiche, dans ce domaine, une ambition presque «titanesque». Réaliser 4000 MGW d'énergie solaire à l'horizon 2024, est objectivement du ressort de ce ministère. S'il n'intervient pas directement en tant que maître d'oeuvre, il aura certainement la responsabilité de faciliter d'une manière ou d'une autre la faisabilité du projet. À vocation principalement transversale, la transition énergétique ne sera pas moins un acteur central de la politique gouvernementale dans le domaine.
Le poids qui repose sur Chems Eddine Chitour n'est pas du tout «léger», mais il n'est pas le seul à se confronter à un casse-tête au quotidien. Son collègue des Mines est dans une posture tout aussi inédite. L'échec de tous les Exécutifs précédents de développer ce secteur stratégique, malgré les immenses richesses dont recèle le pays, traduit l'immensité du travail qu'aura à abattre Mohamed Arkab mis devant une réalité, pour le moins difficile à négocier.
Ces changements qui obéissent certainement à l'urgence de débloquer deux pans essentiels de l'économie nationale et facteurs déterminants dans la sauvegarde de la souveraineté du pays, sont censés dynamiser l'action du gouvernement, en ce sens que deux nouveaux thèmes que sont les énergies renouvelables et les richesses minières du pays, prendront leur part du discours économique. Ceci apportera une meilleure visibilité de l'action gouvernementale et permettra une plus grande lisibilité des ambitions poursuivies par l'Exécutif. Dans le premier cas, comme dans le second, l'association de l'expertise et des investissements étrangers est plus que nécessaire.
Sorti de ces «ouvertures» sur des secteurs actuellement sous-exploités, le remaniement ministériel met en évidence aussi la détermination du président de la République de maintenir le cap sur les questions «traditionnelles». Le rappel de Abdelmadjid Attar à la tête de l'Energie concourt à la volonté présidentielle de continuer à éloigner le secteur des calculs politiciens et de développer l'amont et l'aval pétrolier et gazier, selon un schéma rationnel et bâti sur la réalité du terrain. la loi sur les hydrocarbures et la probable exploitation du gaz de schiste ont été mises entre des mains expertes. Le maintien des principaux «animateurs» de la scène politico-économique dans l'industrie, le commerce, la communication, l'intérieur et les affaires étrangères, envoie un message clair à l'opinion nationale quant à la poursuite du travail entamé en décembre de l'année dernière. Ainsi, à mi-chemin du premier anniversaire de sa mandature à la tête du pays, Abdelmadjid Tebboune a décidé d'apporter quelques correctifs, démontrant une certaine réactivité par rapport aux données du terrain. Le gouvernement Djerad II ne corrige pas le précédent, mais consolide les acquis et ouvre de nouvelles pistes de travail.


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