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Le bal est ouvert
Le président tunisien Kaïs Saïed a 10 jours pour trouver un nouveau chef du gouvernement
Publié dans L'Expression le 19 - 07 - 2020

Elyes Fakhfakh démissionné, la Tunisie se retrouve face à un nouveau dilemme: comment dénicher l'oiseau rare, après avoir épuisé, en quelques mois, deux candidatures pour le moins controversées. Le chef de l'Etat Kaïs Saïed dispose de 10 jours pour avancer une nouvelle proposition mais il lui faut, cette fois, user de beaucoup de prudence et de doigté car il n'a pas droit à l'erreur. Car quoi qu'on pense, un échec serait synonyme de déconvenue pour l'hôte de Carthage qui perdrait une part non négligeable des préjugés favorables que lui ont consenti les électeurs tunisiens. La nouvelle donne lui impose de se départir de ses préjugés doctrinaux à l'encontre des responsables qui ont travaillé avec le régime Ben Ali et des animateurs du monde économique qu'il voit sous le seul prisme de la corruption. Ce n'est pas chose facile pour un esprit universitaire confiné dans la louable obsession de servir le peuple et de respecter, ainsi, les promesses qu'il lui a faites. Oublions, alors, Mehdi Jomaa, Mondher Zenaïdi et leurs pairs.
Cela dit, la Tunisie attend, plus que jamais, un Premier ministre compétent, intègre et déterminé. Des critères nécessaires mais non suffisants, puisqu'il lui faudra, également, emporté l'adhésion des blocs parlementaires qui dominent au sein de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), notamment Ennahdha, Qalb Tounes et Al Karama par qui le scandale Fakhfakh a été mis à nu, pour des considérations strictement politiciennes. Le président Saïed a, certes, très peu d'estime pour les chefs de file de ces formations et encore moins de confiance mais, pour honorer Pascal, disons que la politique a ses raisons que la raison ne connaît pas.
Le branle-bas de combat a déjà commencé dans les états-majors. La loterie n'est pas encore de mise que toute une pluie de noms est tombée sur le palais de Carthage, tandis que le pays profond se morfond dans une profonde misère et désespère d'entrevoir, un jour, les couleurs du Printemps! De-ci, de-là, les propositions fusent, plaidant les compétences de dernière minute, les «figures neuves» et les «indépendants» malgré leur fil et leurs ficelles. Les paris sont ouverts et les dés sont jetés. Une chose est sûre, la Tunisie qui a épuisé 10 chefs de gouvernement en 10 ans n'a plus rien à redouter, quant à elle. Pourquoi? Parce que les sages qui mesurent l'ampleur des défis vont courageusement se planquer et s'inscrire aux abonnés absents, ayant largement mesuré l'ingratitude du poste et les risques encourus.
Mohsen Marzouk, chef du parti Machrou Tounes, suggère le choix de «compétences indépendantes des partis, dirigé par une personnalité indépendante» et souligne que «toute tentative de reproduire le processus du gouvernement Fakhfakh constitue un ‘'crime'' dans la mesure où elle donnera, forcément, les mêmes résultats». C'est oublier, apparemment, que Fakhfakh était, lui aussi, «une personnalité indépendante». Et, comme il faut «préserver le prochain gouvernement de la pollution parlementaire», il faudra réussir l'impossible qui, aux yeux de Marzouk et bien d'autres, n'est évidemment pas tunisien. À condition de passer par le double consensus d'une conférence de salut national et de mise en place de la Cour constitutionnelle, sciemment occultée par les partis qui tiennent à leurs privilèges. À prendre en compte la douloureuse situation de la Tunisie, depuis 2011, le redressement tant espéré par le pays profond n'est pas pour demain.


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