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Vivre, c'est écrire et lire
Portrait d'écrivain : Yacine Hebbache
Publié dans L'Expression le 08 - 08 - 2020

L'écrivain et poète Yacine Hebbache de Béjaïa a choisi de bâtir sa vie sur les lettres. L'écriture est sa passion. Depuis toujours. Et pour ce, il n'hésite pas à tremper sa plume dans plus d'un genre: la poésie, le roman, l'essai... Ecrire est pour lui synonyme de respirer. Ou d'exister. Ou encore mieux de vivre. Autant que lire d'ailleurs.
De nombreux livres à son actif
Quand il se met à énumérer les livres qu'il a lus, on est autant frappé par le nombre de ces derniers que par les auteurs qu'il cite: tous des géants, ceux qui ont marqué la littérature universelle à jamais. Yacine Hebbache écrit donc parce qu'il a lu Faulkner, Rousseau, Oscar Wilde, Flaubert et si on se mettait à citer tous les auteurs qu'il a passés voracement au crible, on n'en finirait pas. C'est dans le petit, mais beau village d'Ait M'barek dans la commune de Taskriout (wilaya de Béjaïa) que Yacine Habbache a ouvert ses yeux pour la première fois. Il poursuit une scolarité normale jusqu'à obtenir une licence en Sciences politiques de l'université d'Alger. Pendant ses années à l'université, il publie ses premiers articles dans les journaux algériens.
L'écriture journalistique n'a été pour lui qu'un pont vers l'écriture littéraire dont le premier sillage a été tracé par son recueil de poésie publié en 2004, intitulé: «Feu d'amour, feu de révolte». Un premier livre qui est suivi, en 2009, par «L'Encre sacrée». Toujours de la poésie. Ayant plusieurs projets littéraires, les uns achevés, les autres en chantier, il s'intéresse à la culture amazighe et anime des conférences sur des thématiques diverses liées à l'art et à la littérature algériennes. Parallèlement à l'édition de ses livres, Yacine Hebbache continue de signer des articles d'analyse dans la presse écrite nationale et participe de manière permanente et active au débat autour du mouvement que connaît actuellement le pays. Il édite un livre, essai sur le Rebelle Matoub Lounès aux éditions «Tafat» dont le directeur n'est autre que l'écrivain Tarik Djerroud. Le livre est intitulé: «Matoub Lounès ou le chemin vers le mythe». Après l'édition de cet ouvrage, il prend son bâton de pèlerin pour décortiquer l'oeuvre du célèbre chanteur-poète à l'occasion de plusieurs conférences. En novembre de l'année dernière, et grâce à cet énorme travail qu'il a consacré à l'oeuvre mythique de l'un des plus grands poètes de l'histoire contemporaine, Yacine Hebbache, l'enfant prodige de Taskriout, a participé au Salon International du livre d'Alger (Sila), où il a eu l'occasion de rencontrer ses lecteurs et les fans du Rebelle. Yacine Hebbache s'intéresse beaucoup à la culture amazighe, lui qui est né l'année du printemps berbère, le 7 avril 1980.
Langue maternelle...
Sa sensibilité d'écrivain ne peut pas être étrangère au fait que son père décéda alors qu'il n'avait que cinq ans. Le père, lui, n'avait que trente ans. Le petit Yacine grandit dans une famille très modeste. La souffrance indicible que peut engendrer une telle épreuve a poussé le jeune lycéen qu'il était à se réfugier dans l'écriture de ses premiers poèmes. Dans sa langue maternelle amazighe. «À la même époque, j'ai commencé à lire les livres de la littérature universelle que mon regretté père nous a légués», nous confie Yacine Hebbache, qui doit donc beaucoup à son regretté père dans l'acquisition de son talent d'écrivain. Il ajoute: «En 1999, j'ai obtenu mon baccalauréat. À Alger, étudiant en sciences politiques et relations internationales, j'ai fréquenté les librairies, j'ai côtoyé des journalistes, et j'ai composé des poèmes en langue française.» En plus de son livre sur Matoub Lounès, Yacine Hebbache est l'auteur de nombreuses études pointues dont: «Kateb Yacine, l'énigme fascinante», «Tahar Djaout, le rêveur inadapté», «Slimane Azem le maître, Lounes Matoub le disciple», «Assassinat de Abane Ramdane, ou la République assassinée», etc. Le premier roman de Yacine Hebbache est en cours d'édition. Il en parlera au moment opportun. Et à une question qu'on pose souvent aux écrivains, celle du seul livre qu'il emporterait avec lui sur une ile déserte, Yacine Hebbache donne deux titres et deux auteurs: «Le portrait de Dorian Gray» d'Oscar Wilde ainsi que «Les rêveries du promeneur solitaire» de Jean-Jacques Rousseau.


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