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Les traditions berbères en vers
Malek Souagui (Poete de Béjaïa)
Publié dans L'Expression le 07 - 10 - 2020

La poésie continue de nourrir les rêves de pas mal de jeunes auteurs algériens. Ces derniers savent que les mots ne peuvent, certes pas grand-chose contre les maux, mais écrire constitue pour eux, la bouffée d'oxygène de plus pour supporter une existence dominée par les apparences et le matérialisme. Malek Souagui fait partie de cette frange d'hommes qui ont choisi la plume et les vers pour vivre et pour regarder la vie autrement. Bibliothécaire à l'université Abderrahmane Mira de Béjaïa, Malek Souagui a publié plusieurs livres dont «L'arbre de la vie» et «Au détour des chemins». Et ces derniers jours, il vient d'en éditer deux nouveaux. Le premier, intitulé «Noblesse des Sentiments» est un recueil qui parle d'amour inconditionnel. Malek Souagui explique que dans ce nouveau livre qui com-prend 36 poèmes sous forme de quatrains, «il s'agit de rejeter la haine et glorifier l'amour sans fioritures». «Avec 36 poèmes sous forme de quatrains, les rimes sont embrassées et affichent, sans l'ombre d'un doute, un attachement viscéral à la famille. Avec des titres très évocateurs, notamment la confiance ou le pardon,... le doux pouvoir des mots ne laissera pas le lecteur indifférent», estime notre interlocuteur.
Mode de vie berbère
Quant au deuxième livre paru simultanément avec le premier, il porte pour titre: «Coutumes et traditions berbères» et il s'agit d'un voyage à travers le temps pour découvrir le mode de vie berbère ainsi que la sagesse et l'harmonie de nos aïeux. Malek Souagui rappelle que toute société, pour aller de l'avant, a besoin de jeter un regard inquisiteur sur son passé assure le poète. Ce second nouveau livre comprend 33 poèmes et Malek Souagui y met en exergue les coutumes et traditions dans une série de poèmes, en passant par la robe traditionnelle aux différentes couleurs inspirées par la nature et portée par les femmes lors des fêtes de mariage et circoncision jusqu'au repas traditionnel. Concernant les raisons qui le poussent à écrire, en dépit d'un environnement pas toujours favorable à la poésie, voire hostile, Malek Souagui répond: «Evidemment, chaque poète a ses propres raisons d'écrire la poésie, c'est une forme d'expression où le poète a une vision unique des choses, et que la seule option est de créer quelque chose d'entièrement neuf et inédit». Notre interlocuteur ajoute: «Je pense que la création est une motivation car l'expression poétique permet de saisir une perspective du réel en s'y appliquant comme un rayon de lumière, le poème suscite à l'être une réalité par la diffusion de ce qui l'entoure.
Ses inspirations...
Et dire aussi que son activité de bibliothécaire l'aide beaucoup à rester dans ce domaine de la poésie. Qu'en est-il des sujets qu'il traite? Ecrit-il sur sa propre vie seulement ou bien...? Malek Souagui explique que le poète devrait s'inspirer de sa propre vie, comme il peut aussi raconter des circonstances qu'il n'a pas vécues, il doit être plus sensible que les autres: «il ressent les sentiments d'une manière plus intense, à cela, on peut ajouter que l'inspiration passe généralement par les différentes interactions avec les anciens poètes kabyles ou étrangers à travers lesquelles je me suis ressourcé». En outre, Malek Souagui évoque ses activités de poète sur le terrain: «En tant qu'auteur, ma participation aux foires et salons du livre (nationaux ou internationaux) m'ont donné l'occasion de rencontrer mon public et également séduire les futurs lecteurs. Par exemple, le Salon du livre de Paris constitue pour moi un excellent moyen de me faire connaître et de montrer à un large public les dernières nouveautés du monde littéraire». Le poète Malek Souagui a choisi, certes, un chemin sinueux en ces temps où la poésie est malheureusement le parent pauvre de la culture et de la littérature de manière plus particulière. Mais, un poète sait apercevoir de l'espoir là où d'autres n'entrevoient que pessimisme et désespoir.


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