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Un roman qui se déroule à l'université de tizi ouzou
1er livre de ahcene beggache
Publié dans L'Expression le 24 - 10 - 2020

Le premier roman que vient de publier Ahcène Beggache n'est pas seulement passionnant et agréable à lire. Il a aussi l'originalité d'être le premier roman à narrer des évènements qui se déroulent à l'université de Tizi Ouzou. Le titre de ce nouveau roman qui vient d'être publié par les éditions «El Amel» de Tizi Ouzou est «Ce que l'amour doit à l'amitié!». La trame de ce roman remonte à des années très particulières de l'histoire de l'Algérie: 1990 à 1999. Il s'agit d'abord de l'histoire d'une amitié solide et sincère entre Kamel et Lyes, deux étudiants inscrits au département de chimie. Ils étaient de très bons amis. Ils avaient fait la connaissance de deux filles: Louisa et Kahina.
Une passion de littérature
Les quatre formaient une bande de camarades. Pendant que Kahina utilisait des subterfuges pour séduire Lyes, Louisa se préoccupait de ses études, mais elle aimait discrètement ce dernier. L'amitié entre Kamel et Lyes était mise à rude épreuve: les deux étaient amoureux d'une même fille, Louisa. L'altruisme de chacun avait rendu la situation très difficile puisque chacun voulait céder sa place à l'autre et personne ne voulait faire vraiment le pas de peur de perdre l'Autre; mais Louisa avait fait son choix... Comme on peut le constater, il s'agit d'une histoire d'amour des plus complexes où les choix à faire s'avèrent des plus cornéliens.Louisa, quant à elle, avait la subtilité de respecter l'amitié entre les garçons; elle savait s'effacer au bon moment; offrir de l'amitié sincère à l'un, jusqu'à le considérer comme son frère ainé; de l'amour à l'autre sans toutefois l'étouffer. «L'amitié forte et sans condition de Kamel envers Lyes d'un côté et Louisa de l'autre devait une seule chose au couple: la réussite de leur amour. Il n'était pas question pour les trois de sacrifier l'amitié pour l'amour ou l'inverse. Kamel était toujours là pour ses deux amis; il était leur ange gardien, d'où le titre du roman», explique Ahcène Beggache, dont la passion pour la littérature remonte à son adolescence. L'histoire d'amour presqu'impossible se poursuit donc et, malgré toutes ses tentatives, parfois saugrenues, Kahina, l'amie du trio, n'avait pas réussi à séduire Lyes qu'elle avait connu avant Louisa; son désarroi était tellement grand qu'elle avait préféré quitter le campus d'Oued Aïssi (université de Tizi Ouzou) pour ne pas assister à la réussite du couple. Elle était partie à l'université de Bab Ezzouar. En plus de cette histoire d'amour à multiples rebondissements, le roman dépeint en outre les difficultés des étudiants à passer d'une année à l'autre, les conditions presque difficiles qui prévalaient à la cité universitaire de Oued Aissi, «lieu mythique, durant les périodes des examens de synthèse et de rattrapage, mais surtout le quotidien d'un résident de cette cité universitaire». Ahcène Beggache nous confie que son roman «montre aussi et surtout la place de l'étudiant dans la famille et l'entourage et comment était vu celui ou celle qui tardait à terminer ses études».
Hommage aux couples amoureux
Un fléau qui frappe notre société constitue aussi l'un des tableaux sombres de ce roman. Il s'agit de la consommation des stupéfiants: il y est question de l'addiction au cannabis de Lyes et comment l'amitié et l'amour avaient sauvé Lyes de cette addiction. Le récit romancé s'achève sur les difficultés de Louisa à convaincre sa famille d'accepter un jeune pauvre et étranger à la famille comme futur mari.L'auteur essaie de montrer que quand l'instruction est allaitée par une bonne éducation, elle permet à un père courageux de faire confiance à sa fille et de faire face à la famille et aux proches dont les coutumes ancestrales interdisent le mariage de leurs filles avec des étrangers, et par là même, sauver sa fille de ce joug familial qui arrange les mariages entre amis et proches. Il faut préciser que l'auteur de ce roman, Ahcène Beggache, est originaire du village Imaâdène dans la commune de M'kira à Tizi Ouzou.
«Durant mon enfance, je devais faire 3 kilomètres pour rejoindre les bancs du collège. Au lycée, j'ai appris, pour la première fois, à dormir loin de mes parents. L'internat au Lycée «Ali Mellah» de Draâ El Mizan, situé à 20 kilomètres du village, m'a fait connaître rigueur, organisation et responsabilité», se souvient Ahcène Beggache. Ce dernier a fini sa scolarité à l'université de Tizi Ouzou après avoir obtenu son baccalauréat. Après la fin de ses études, il a enseigné le français dans les wilayas de Tizi Ouzou et Tipasa avant de devenir inspecteur de l'Education nationale suite à un concours. Ahcène Baggache profitait de chaque moment pour dévorer un roman, ce qui lui a révélé sa vocation pour l'écriture. «À travers ce roman, je veux rendre hommage à tous les anciens étudiants de Oued Aïssi qui, comme moi, ont souffert pour terminer leurs études; rendre hommage à tous ces couples d'étudiants amoureux qui avaient le courage de continuer à faire des projets et à s'aimer malgré le terrorisme et la situation précaire du pays; rendre aussi et surtout hommage à tous ces étudiants qui avaient basculé dans la consommation du cannabis, mais qui avaient fini par avoir le dessus sur l'addiction, conclut Ahcène Beggache.


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