Les «Sanafirs» de Constan-tine ont enregistré à Sétif, une autre défaite qui compromet sérieusement leurs chances de salut au sein de la Division une, il est vrai, face à une formation sétifienne solide et conquérante, même si leur coach justifie cette débâcle du fait de la naïveté dont firent montre ses protégés. Dès l'entame, les locaux eurent droit à un pressing infernal de la part des camarades de Medjoudj, Djeblekheïr et le jeune Namoune, qui voulaient en finir au plus tôt avec cet adversaire. D'ailleurs, ils auraient pu créer la surprise si Djeblekheïr avait bien cru en sa chance à la 33' ou l'autre Namoune, la révélation de cette formation du CSC avait bien orienté son tir 36' de jeu. Du côté sétifien, et malgré les moult occasions qui se sont présentées en cette première tranche, toutes les tentatives de Hadj Aïssa, Bourahli et Benchaïra, furent vouées toutes à l'échec. En deuxième mi-temps, nous assistâmes au même scénario, où les «Noir et Blanc» firent cavalier seul. Leurs adversaires tentèrent de s'organiser pour amorcer des contres, mais ce fut peine perdue. Le chrono indiqua la 66' de jeu lorsque Hadj Aïssa se débarrassa de son «ange gardien», mettra Bourahli sur orbite, ce dernier avec l'art et la manière d'un buteur chevronné, ne laissa aucune chance à son ex-coéquipier, Belhani. Après cette réalisation, la pression sétifienne continua de plus belle, et c'est Bourahli qui, récidiva à cinq minutes avant la fin de cette rencontre mettant ainsi fin aux espoirs des «Sanafirs». Toutefois, et malgré l'enjeu important de ce rendez-vous sportif, les 22 acteurs se sont séparés dans un fair-play total.