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Prêtre à l'extérieur, diable à l'intérieur
Le Mouvement Rached passé au crible
Publié dans L'Expression le 17 - 03 - 2021

Tel père, tel «FIS». Proclamant la non-violence et la démocratie, l'organisation Rachad, héritière du Front islamique du salut dissous, tente d'avancer à visage masqué. En vain. La neige a fondu. «Dans les révolutions, il y a deux sortes de gens: ceux qui les font et ceux qui en profitent».
Une citation de Napoléon Bonaparte que le mouvement Rachad veut faire sienne. Constitué à l'étranger des résidus de l'ex-FIS dissous, Rachad veut surfer sur la vague de la contestation populaire pacifique dans le but, loin d'être caché, de servir l'agenda politique de ses «mentors» avec le soutien d'officines étrangères hostiles à l'Algérie. Ne dit-on pas que dans les plus calmes fleuves, les diables pullulent.
Un avis partagé par l'universitaire Ahmed Bensaâda qui a disséqué le discours de Rachad. Dans son analyse, le chercheur et enseignant soutient que le discours «sournois» de Rachad possède «une expertise dans la propagande de guerre» selon «les cinq principes énoncés par le journaliste-essayiste Michel Collon».: cacher les intérêts, cacher l'histoire, diaboliser l'adversaire, se faire passer pour les défenseurs des victimes, monopoliser et empêcher le débat. Dans sa plaidoirie, ce titulaire d'un doctorat en physique de l'université de Montréal (Canada) souligne que Rachad se cache derrière des slogans «pacifiques» (sic!) tels que «nous ne cherchons pas le pouvoir», «Dawla madaniya, machi aaskaria» (Un Etat civil et non militaire), «nous voulons sauver notre pays de la mafia», «nous ne sommes pas des islamistes», «nous sommes ouverts à toutes les idéologies» etc. Des slogans en complète contradiction avec le passé politico-religieux des principales figures de ce mouvement, de leurs relations douteuses avec la nébuleuse islamiste internationale, de leurs sympathies avec les djihadistes libyens et syriens et de leur appartenance à l'organisation islamiste internationaliste «Motamar El Oumma» et son projet de califat «rachidiste», relève cet auteur de plusieurs ouvrages. Qui se fait ange n'est bien souvent qu'un diable qui se cache. Pour ce faire, les membres de Rachad tentent de se mettre dans la peau de la victime. «Le mouvement Rachad s'est forgé une réputation dans la falsification de l'histoire de la décennie noire», note l'universitaire, affirmant que les militants de ce mouvement «experts dans le ‘‘Qui-tu-quisme'' (...) s'évertuent à blanchir les terroristes et à noircir les militaires, à innocenter les djihadistes et incriminer l'armée algérienne». A contrario, les inconditionnels de cette organisation subversive se présentent comme des adeptes de la nature et des défenseurs de l'environnement, précise Ahmed Bensaâda. «Les djihadistes qui ont pris les armes ne sont que des gentils touristes qui aiment la randonnée pédestre dans les maquis algériens, alors que les militaires sont des méchants qui n'aiment pas les randonneurs» se défendent-ils. Même dans l'oeil du diable, il y a des larmes! Une thèse que l'universitaire qualifie de «pitoyable inversion des rôles qui ne fait que remuer le couteau dans la plaie de milliers de familles qui ont perdu des êtres chers». Pour lui, «occulter l'histoire et la métamorphoser, c'est une spécialité de Rachad». Comme pour les infections cutanées aux urgences, le diable se cache dans les détails. Dans ce sens, «diaboliser l'adversaire», est, selon le docteur Bensaada, «très commun dans le discours de Rachad», expliquant que dans le discours de Rachad «le gouvernement, les militaires, les responsables, tous sentent le soufre de l'enfer» et que «rien de bon n'a été accompli et ne sera jamais accompli par eux» et qu'«ils sont le mal personnifié». En contrepartie «Rachad se place toujours comme le défenseur de la veuve et de l'orphelin..., de l'opprimé et du pauvre» indique le docteur Bensaâda. C'est tenter le diable et jouer avec le feu que de ne proposer que des «palabres.» «Bref, que du vent», a-t-il déploré. Pour parvenir à ses fins, Rachad se veut «omniprésent sur le cyberespace» pour «raconter les mêmes balivernes, mais à des sauces différentes» souligne l'universitaire.


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