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Le prix de l'infantilisme politique
Les «démocrates» absents de l'échiquier politique post-12 juin
Publié dans L'Expression le 31 - 05 - 2021

La joute électorale des législatives du 12 juin prochain va sécréter une nouvelle donne politique.
Cette donne s'exprimera d'une manière criarde sur l'avenir des «forces» dites démocratiques. Les répercussions seront désastreuses sur les semblants de représentants de la mouvance démocratique. L'enjeu politique en rapport avec l'évolution en cours de la scène nationale, ne sera pas le même comme avant le 12 juin prochain. La raison est simple, ce qui a été appelé dans le temps pôle démocratique, n'est plus le même aujourd'hui. Les partis dits démocratiques vont suivre le processus électoral en étant complètement en marge de la dynamique politique en cours. C'est la loi de la nature qui va cette fois-ci apporter un coup sévère à ladite «mouvance démocratique» dont l'approche est quasiment hybride et dans beaucoup de cas aux antipodes même de la démarche politique telle que déterminée et délimitée par les préalables du jeu démocratique. Que reste-t-il de ladite mouvance qui ne cesse de faire étonner les adeptes et les partisans du projet de société démocratique et ses fondements tournés résolument vers le progrès, la modernité et la justice sociale comme valeurs et références incontournables dans la perspective de consacrer et concrétiser cet idéal que beaucoup d'hommes et de femmes portent dans leurs entrailles?
Les états-majors qui ont succédé aux anciennes directions de la mouvance démocratique ont participé dans l'érosion des principes qui constituent la sève et l'âme de la doctrine démocratique et son paradigme.
La tromperie politique, en fait, consiste à faire dans le «démocratisme» burlesque, source de la liquidation de l'héritage et du patrimoine de lutte et de militantisme de toute une génératrice pour l'idéal d'un projet de société se démarquant urbi et orbi des positions et des attitudes opportunistes qui hypothèque ledit projet.
Les pseudos démocrates d'aujourd'hui ont sacrifié ledit projet sur l'autel des alliances contre nature dont les effets commencent à se faire sentir. La casse opérée par les nouveaux «derviches» qui s'arrogent le droit de parler au nom du projet démocratique montrent de plus en plus leur déroute aux plans stratégique et tactique. De ce fait, ils ont porté un coup fort à la cause démocratique et aux luttes consenties par toute une génération de militants pour asseoir ce rêve qui a tant titillé et animé les partisans de cette mouvance.
Les islamistes qui ne décolèrent pas et qui ne lâchent pas prise sur le plan politique, usent de tous les moyens machiavéliques possibles pour imposer leur présence et leur «détermination» pour faire aboutir leur objectif macabre et leur stratégie diabolique de l'entrisme dans les institutions de l'Etat. Quant aux semblants démocrates de pacotille, ils ne font que servir sur un plateau royal leurs adversaires politiques au nom d'une formule surannée d'un mode opératoire dont le fondement est foncièrement à l'opposé de la conception démocratique en tant que principes et valeurs républicains et citoyens.
La compromission saillante et criarde que les nouveaux «démocrates» ont érigé en une stratégie, a réussi à faire capoter le projet d'une convergence de toutes les forces démocratiques sur la base d'un programme où la rupture avec l'islamisme et le conservatisme et la défense des valeurs du progrès, de la modernité et de la démocratie sociale constitueront l'alpha et l'oméga de leur alliance et de leur rapprochement sur le terrain des luttes. Le choix biscornu et dangereux de s'allier avec la nébuleuse du Rachad est l'une des trahisons politiques que la mouvance démocratique est en train de subir dans l'âme avec une meurtrissure indescriptible.
Chercher de l'ancrage chez les populistes et les obscurantistes sans avoir le courage d'assumer ses faiblesses et ses limites de mobilisation et de lutte au sein de la société, renseigne sur l'hybridité qui caractérise cette nouvelle génération qui se targue de dire avec ostentation qu'elle est porteuse de l'idéal démocratique.
Le rendez-vous électoral du 12 juin va se faire quoi qu'il advienne, mais le constat sera abracadabrant pour les semblants «démocrates» qui n'ont gardé de leurs convictions et de leur projet démocratique que la trahison et le rapprochement avec une force obscure dont le fondement idéologique et doctrinal est antinomique à celui que les adeptes et les partisans du projet démocratique essayent de défendre corps et âme.
Le grand perdant dans ce processus électoral est bel et bien la mouvance démocratique qui s'est retrouvée être gérée par des éléments puérils qui ont réussi à faire de l'idéal démocratique un véritable infantilisme politique.


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