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Il était une fois, Hamidouche
Décédé en juin 2002
Publié dans L'Expression le 06 - 06 - 2021

Qui n'a pas été bercé par «Tawizets n thnach», une chanson merveilleusement interprétée par la voix succulente et inimitable de Hamidouche? Tout comme «Tawizets n tnach», Hamidouche a marqué la scène artistique par plusieurs autres chansons qu'on continue à fredonner encore aujourd'hui avec la même verve et le même plaisir, sans cesse, renouvelé. C'est le cas par exemple de «Settach di lâmris», «Nadia rouh», «Ayen ak ay denidh», «Arwah arwah», «Ekker a gma anrouh», «Tafat bwalniw», «Si ldzayer ar Tunès» et la liste est encore très longue. Presque toutes les chansons du regretté Hamidouche ont été de grands succès à leur sortie, mais aussi bien plus tard. Car, elles font partie de la catégorie des titres immortels que le temps n'érode pas même si leur auteur et interprète n'est plus de ce monde depuis un funeste 5 juin 2002. Hamidouche a connu une fin de vie très difficile à cause de la maladie. Mais loin de capituler, Hamidouche n'a pas cessé de se battre courageusement contre la maladie et pour la vie.La preuve de la détermination et de la volonté qui l'animaient même après avoir été trop affaibli par la maladie, c'est le fait qu'il a continué d'animer des concerts. Son état de santé, qui s'était dégradé sérieusement durant les dernières années de sa vie, ne l'a pas empêché de se produire sur scène comme lors de ce gala inoubliable au théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou, dans une salle archicomble. Ce jour-là, Hamidouche avait la chance d'être accompagné sur scène par son frère Rachid Kheddim, également chanteur ainsi que par son ami et chanteur Kamel Bassi. Ce jour-là, Hamidouche a su redonner de la joie à ses centaines de fans. Ces derniers avaient certes, remarqué que Hamidouche n'avait pas toutes ses forces physiques, mais sur le plan artistique et psychologique, Hamidouche était à son summum. Il avait chanté, ri, dansé et même plaisanté. Ce jour-là, Hamidouche avait vaincu, à sa manière, la fatalité d'une maladie qui allait s'avérer incurable. Hamidouche nous a donc quittés trop tôt. Il n'avait que 46 ans. Il pouvait encore donner plus à la chanson kabyle.
Au summum de ses forces artistiques
Le destin cruel en a décidé autrement. En dépit de cette disparition prématurée, Hamidouche a toutefois légué à la chanson kabyle un répertoire des plus riches aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif. Il a marqué les esprits par son caractère, sa modestie et sa générosité.
Les habitants de son village Agouni Bouaklane à Makouda, où il a ouvert les yeux pour la première fois le 14 août 1956, gardent de lui l'image d'un homme et d'un artiste exceptionnel et adorable.
Hamidouche est né artiste, mais ce n'est qu'après avoir assisté aux premiers galas de chanteurs kabyles connus à l'époque, qu'il décida de s'engager dans la vie artistique de manière professionnelle.
Sa voix, son arme principale
Il avait tous les atouts pour se lancer sur ce terrain très difficile car à l'époque de ses débuts, la chanson kabyle était à son apogée et il n'était pas du tout évident et facile d'avoir une place au soleil. Sa voix et sa façon de chanter étaient ses deux armes principales. Ses musiques parfois rythmées et parfois sentimentales l'aideront aussi à s'imposer en si peu de temps.
D'ailleurs, dès l'édition de son premier album, où figure sa chanson phare intitulée «A Ouiza semhas», Hamidouche sortit définitivement de l'anonymat. Ce premier album fit un tabac.
En un clin d'oeil, Hamidouche devint une star et au fil des années et des albums, sa célébrité ne fit que croître de manière continue. Ses nouveautés ne cessèrent de le propulser, à chaque fois, au-devant de la scène.
De 1978, année de la sortie de sa première cassette, jusqu'à la fin des années 90, Hamidouche n'a pas cessé d'abreuver ses fans, dont les rangs n'ont pas cessé de grossir. Hamidouche a abordé dans ses chansons une infinité de thèmes même si l'amour et ses revers ont occupé la part du lion. Hamidouche a chanté sur la mal-vie, sur la mort, sur l'islamisme radical, sur la bureaucratie, etc. Incontestablement, Hamidouche fait partie des artistes kabyles qui ont marqué fortement la scène artistique kabyle.
La preuve, sa voix et ses mélodies continuent de bercer encore ses fans dont certains n'étaient même pas nés quand Hamidouche a tiré sa révérence.


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