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Inexplicable flambée des prix
Tournée dans le marché à la veille de l'Aïd El Adha
Publié dans L'Expression le 19 - 07 - 2021

Les prix des fruits et légumes flambent encore une fois à la veille de l'Aïd. Hier, à 3 jours de l'Aïd, les prix étaient quasiment inabordables dans les marchés de la wilaya de Tizi Ouzou. À Tigzrt comme à Aïn El Hamam, à Draâ Ben Khedda comme à Azeffoun, les fruits et légumes, essentiellement ceux largement consommés les jours de l'Aïd ont vu leurs prix s'envoler sans aucune explication.
Une tournée au marché de la ville de Draâ Ben Khedda renseigne sur cette hausse qui saigne encore plus les bourses des ménages. Beaucoup s'interrogent, d'ailleurs, sur ce laisser-aller des services concernés qui n'interviennent pas pour remettre de l'ordre dans la chaîne des prix.
À travers les étals, les visages sont crispés. «Je n'arriverai jamais à comprendre ce qui se passe dans ce pays. Juste hier, les haricots verts coûtaient à peine 120 dinars. Je vous assure que c'est la même marchandise.
Le vendeur n'a pas étalé une nouvelle marchandise. Et comme vous voyez, le prix a triplé en l'espace d'une seule nuit. Mais que s'est-il passé durant la nuit pour se retrouver le matin avec un prix trois fois plus», s'interroge un citoyen en colère.
L'occasion de l'Aïd est suffisante pour augmenter les prix. Chez les commerçants détaillants, la réponse est toute trouvée. «Je ne peux pas vendre moins cher. Je dois avoir une petite marge pour gagner ma journée. Allez demander cela aux grossistes. Moi, je ne gagne dans le kilo que 15 petits dinars et encore...», répond un commerçant à qui nous avons posé la question.
À Tigzirt, la tendance à la hausse est beaucoup plus grande. «Ici, nous sommes loin de la ville de Tizi Ouzou. Les commerçants font la loi. Les haricots verts à 300 dinars. Demain ce sera encore plus cher» affirme un père de famille. «J'ai dépensé mon argent dans l'achat du mouton et des habits pour les enfants. Maintenant, on nous prend ce qui nous reste dans les marchés. Tous les produits ont vu leurs prix tripler» se lamente un autre père de famille. Mais, en fait, ils s'interrogent sur les raisons qui font que chaque occasion provoque des hausses des prix. «Et qu'ils ne me racontent surtout pas l'histoire de l'offre et de la demande. Je ne crois pas un instant à ces sornettes, parce que si on veut contrôler les prix, ce n'est pas du tout compliqué», ajoute un autre citoyen qui s'interroge sur le travail des contrôleurs des services du commerce.
Par ailleurs, ils convient de noter que beaucoup de citoyens ont refusé d'acheter les haricots verts à 300 dinars et la courgette à 250 dinars.
Les gens commencent à se débarasser du réflexe de l'achat. «Je n'achèterai jamais des haricots à 300 dinars. Je ne mourrai pas si je n'en mange pas.
Qu'ils aillent les vendre pour les autres», assure un jeune père de famille qui affirmait qu'il existe beaucoup d'autres alternatives aux haricots verts. «On n'en mourra pas si ce machin ne se trouve pas dans nos assiettes.
Qu'ils aillent les jeter à la mer», ajoute un autre qui dit avoir planté dans son jardin toutes sortes de fruits et légumes.


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