Normalement, tout procureur de la République, qui apprend un trouble à l'ordre public, a pour devoir premier, de s'autosaisir de l'affaire et de déclencher l'action publique. Mais allez le faire incruster dans le cervelet d'un parquetier à qui on a appris, hors de l'Ecole supérieure de la magistrature, à s'adresser d'abord à la tutelle, où il y a immanquablement une vigie du temple, pour cela, et qui trouvera toujours un moyen diabolique pour s'opposer à la noble suggestion de la loi! Pourtant, nous sommes prêts à jouer nos humbles honoraires du seul fait que depuis le mois de juillet 2021, le 7, date d'installation d'Abderrachid Tebbi, le ministre de la Justice qui n' a pas que des fans prêts à le suivre dans ses idées en avance sur le temps, qui n'aura de cesse de rappeler, que si le juge du siège, est, par la force de la loi, indépendant, le procureur de la République, est, lui, dépendant du ministre de la Justice, donc de l'Exécutif. Et c'est là tout le mal qui ronge la justice! Vous pensez bien qu'il y a toujours un «sot fini» pour intervenir, et le comble est là, et s'opposer au juge du siège, seul maître à bord pour ce qui est des sentences! C'est sûrement avalable, surtout si ce magistrat n'a point de personnalité et surtout de «nif»! Le citoyen, lui, reste, dans ce cas, dans l'expectative! C'est pourquoi un justiciable crie victoire lorsque la justice lui rend tous ses droits, mais jamais publiquement. Le verdict en sa faveur, il rentre chez lui, s'enferme et motus bouche cousue. Par contre, celui qui est débouté, va crier sur tous les toits, de toutes les artères, avenues, boulevards, impasses, rues et ruelles, à l'injustice! Allez maintenant, déchiffrer, puis lire et comprendre, quelque chose dans tout ce bric-à-brac de la justice!
