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Aucun effet sur les prix du poulet
Les poussins seront cédés à moindre coût
Publié dans L'Expression le 21 - 10 - 2021

Une douzaine de jours après la fameuse rencontre entre le secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Salah Chouaki, et les représentants de la filière avicole en Algérie, les choses ne semblent pas avancer dans le bon sens. Et pour cause, les prix des viandes blanches et des oeufs particulièrement, demeurent sous l'effet de hausses vertigineuses inexpliquées. Pour sa part, le ministre de l'Agriculture, Abdelhamid Hamdani, a, lui aussi, réuni les représentants du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole (Cnifa), et les dirigeants de l'Onab. L'objectif de cette rencontre, qui s'est tenue au début du mois d'octobre en cours, étant de parvenir à une régulation du marché de la volaille, notamment. Un communiqué sanctionnant cette rencontre, qui s'est tenue le 1er octobre 2021, annonçait, non sans grand enthousiasme, que «la stabilisation à nouveau du marché de cette filière interviendra à partir de ce mois d'octobre». Pour les producteurs avicoles, les principales motivations, ayant conduit à l'envol inexpliqué des prix des viandes blanches, sont les prix élevés des intrants, dont les poussins, au niveau des marchés internationaux. Pourtant, l'Onab avait annoncé des mesures d'incitation, dont des réductions sur les prix des poussins. Avant-hier encore, le même office venait d'annoncer une nouvelle réduction sur les prix du poussin de chair et du poussin de reproduction. Les prix ont été ramenés jusqu'à 100 da l'unité, selon l'annonce qui a été faite par l'Onab. Seulement, il convient de signaler que cet office public n'est pas le seul acteur ou opérateur sur le terrain. En effet, plusieurs opérateurs sont en activité dans le secteur, souvent de manière informelle. Sans compter que la filière avicole demeure sous l'emprise de petits métiers marqués par l'archaïsme et soumis aux aléas du temps et des conditions phytosanitaires.
En effet, selon des estimations, la filière avicole est dominée par plus de 70% d'exploitations informelles, constituant quelque 38 600 fermes implantées à travers tout le territoire national. En 2019, selon des statistiques officielles, la filière avicole a produit plus de 5 millions de quintaux de viandes blanches et près de 6,5 milliards d'oeufs par an. Le secteur de l'aviculture demeure marqué par l'exercice d'un conglomérat de petits couvoirs et de batteries de poules pondeuses et de chair. Evoluant en dents de scie, il peine à se relever de ses déboires et reste hors de contrôle de la tutelle, frappé de plein fouet par des crises sanitaires décimant périodiquement le cheptel. Ils sont nom-
breux, les experts, à prendre exemple sur les modèles des pays voisins, comme la Tunisie, qui a réussi à ériger une véritable industrie avicole.
C'est à se demander si le ministère de l'Agriculture dispose d'une feuille de route claire pour ce secteur ou s'il dispose d'une stratégie afin de réorganiser cette filière devenue morose, malgré le potentiel existant. Car, en définitive, il s'agit de dysfonctionnements graves, jamais égalés dans l'histoire du secteur, qui peuvent porter atteinte à l'ordre social et à la stabilité du pays. Comment remédier à cette situation? Il existe beaucoup d'approches, notamment l'option de la production des intrants importés, afin de rétablir l'équilibre du marché avicole national.


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