Quel est le problème de l'Atletico de Madrid cette saison? Il y en a bien plus d'un, et on pourrait écrire un roman sur les raisons qui font que les Colchoneros tournent plutôt mal cette saison... Mais parmi elles, il y a forcément le cas Luis Suarez, ô combien décisif dans l'obtention du titre national la saison dernière, avec de nombreux points rapportés grâce à ses buts! En revanche, cette saison, force est de constater que c'est bien moins reluisant, avec 8 réalisations en 26 rencontres, toutes compétitions confondues... Etant attaquant de pointe, forcément, il est aussi dépendant de la forme générale de l'équipe, tout comme son âge avancé (34 ans) commence à peser dans sa capacité à multiplier les efforts. Deuxième joueur le mieux payé de l'effectif, derrière le revenant, Antoine Griezmann, il commence cependant à en agacer plus d'un, du côté de la capitale espagnole, notamment à cause de son comportement. On se rappelle de cette polémique face à Séville le 18 décembre dernier, lorsqu'il a insulté le Cholo Simeone «d'imbécile de merde» après avoir été remplacé en 2e période, visiblement mécontent d'être très souvent sorti pendant les rencontres. Certains médias, comme la Cadena SER, ont aussi évoqué une relation tendue entre les deux hommes, avec un Suarez qui tenterait une sorte de mutinerie en interne, mécontent des méthodes du tacticien argentin. Avec un contrat qui expire dans quelques mois, forcément, son avenir pose question. Vaut-il vraiment la peine de le prolonger? Un temps considéré comme un atout de taille par les supporters et les journalistes suiveurs de l'Atletico, l'Uruguayen est, aujourd'hui, considéré comme une bombe à retardement prête à exploser à tout moment, et avec un rendement sportif qui ne plaide plus vraiment en sa faveur. S'ils devaient choisir entre Simeone et l'ancien du Barça, ils n'y réfléchiraient clairement pas à deux fois... Dans l'émission El Larguero de la Cadena SER par exemple, il a été question de l'avenir du Pistolero. «Simeone a eu des joueurs compliqués, comme Diego Costa par exemple. Mais oui, Suarez fait partie des plus durs à gérer. Quand les choses se passent bien, c'est facile, mais quand ça se tord, ça devient compliqué», a par exemple lancé un journaliste, suivi par un confrère: «Les joueurs jouent, mais ne sont pas à leur meilleur niveau. Le Barça avait une bombe à retardement dans le vestiaire de l'Atletico.».