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Le grand délire
Publié dans L'Expression le 14 - 06 - 2022

Phagocyté par la crise qu'il a lui-même provoquée, le gouvernement espagnol tente par tous les moyens de sauver la face devant son peuple. Après le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, c'est au tour de la ministre espagnole de l'Economie, Nadia Calvino, de prendre le relais pour évoquer la «main de Moscou». Après s'être réfugié sous le parapluie de Bruxelles, le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez a invoqué la «main de Moscou» pour tenter de mobiliser son pays contre la décision de l'Algérie de suspendre le Traité d'amitié entre les deux pays, et, de là, à défendre sa nouvelle position sur le Sahara occidental. Une parade approuvée par son ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares qui accuse la Russie d'avoir encouragé l'Algérie à suspendre les échanges commerciaux avec l'Espagne. Selon un article publié sur le journal El Confidencial, le chef de la diplomatie a affirmé avoir reçu des informations selon lesquelles «la Russie a poussé l'Algérie à attaquer l'Espagne, notamment son tissu commercial», croit savoir El Confidencial, précisant qu'Albares n'a fourni aucune information précise sur cette supposée impulsion donnée par Moscou à Alger. Ce qui n'a pas empêché la ministre espagnole de l'Economie de rajouter de l'«huile sur le feu». Nadia Calvino estime que «la décision de l'Algérie de suspendre un traité d'amitié avec l'Espagne le 8 juin n'est pas surprenante car Alger s'aligne de plus en plus sur la Russie». Pour étayer ses propos, elle affirme(sic) qu'elle avait remarqué un net rapprochement entre l'Algérie et la Russie lors de la réunion de printemps du Fonds monétaire international, en avril. En somme, un complot préparé. Si José Manuel Albares n'a rien d'un «matador», Nadia Calvino a raté sa vocation de «Bailaora». Or, dans une corrida, comme disait Angel Peralta «toréer, c'est tromper le taureau sans lui mentir». Dans une chronique sous le titre «Erreur ou chantage sordide, pourquoi Sanchez s'est-il mis à dos l'Algérie?» parue dans le journal France Soir, Teresita Dussart décortique la crise diplomatique entre l'Espagne et l'Algérie. L'auteure souligne que la crise a atteint son développement dramatique le 18 mars 2022, lorsque le Premier ministre espagnol«Pedro Sanchez avalise la politique annexionniste de Mohamed VI sur le Sahara occidental». En conséquence, l'Algérie a décidé de suspendre le Traité d'amitié bilatéral avec l'Espagne.
Une crise considérée par l'ensemble du spectre politique espagnol comme une «catastrophe diplomatique» sans précédent, pour reprendre l'expression de l'ex-président du gouvernement, José Maria Aznar (Parti Populaire, centre droit). Et l'auteure de citer les expressions de «sidération» tapissant la presse ibérique: «idiotie majeure», «non-sens», etc. Et l'auteure de s'interroger: «Quelle mouche a piqué Pedro Sanchez, pour mettre l'Espagne dans une situation aussi scabreuse, fermant la porte à son principal associé énergétique, pour se rallier aux visées marocaines, à l'égard de qui l'Espagne ne doit rien, et dont les excellentes relations s'en tiennent au cadre strictement personnel des deux familles régnantes, les Bourbons et les Alaouites?» Excluant une explication politique, la rédactrice avance que «l'ambition personnelle de Pedro Sanchez qui sait que son avenir politique en Espagne est plus que compromis et pour lequel le coup de volant ultra-atlantiste, donc marocain, serait une garantie de se recaser, probablement à la présidence du Conseil de l'Europe». La vérité finit toujours par éclater. Son téléphone a été mis sur écoutes. «Or, entre les conversations téléphoniques se trouveraient des informations très compromettantes sur la corruption et le népotisme de son gouvernement. Certaines d'entre elles impliquant sa femme» relève Teresita Dussart.

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