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Le spectre de la sécheresse hante le Maroc
La culture sioniste de l'avocat aggrave le déficit
Publié dans L'Expression le 13 - 08 - 2022

Confronté depuis plusieurs mois à une grogne sociale qui voit les manifestations se multiplier pour réclamer le départ du gouvernement Akhannouch, le royaume marocain est également pris à la gorge par une crise devenue critique, celle d'une grave pénurie d'eau.
Le spectre d'un immense stress hydrique a gagné plus d'une dizaine de villes tandis que, dans les campagnes, la désolation est des plus affligeantes avec des habitants réduits à abandonner leur activité agricole de subsistance à cause d'une sécheresse aux effets dramatiques. À cela s'ajoute une gestion des autorités locales que les experts qualifient de lamentable et qui consiste, pour l'essentiel, à régenter de manière drastique la distribution des maigres quantités d'eau disponibles avec des interdits de plus en plus nombreux. Privées d'eau potable courante, la plupart des localités se retrouvent à un point de grave indigence dans la mesure où les décisions des autorités locales limitent la distribution à partir des fontaines à un ou deux jours par semaine, d'autant que les puits sont nombreux à être taris. Dès lors, les terres autrefois fertiles offrent une apparente désolation qui en dit long sur la menace qui plane et sur la souffrance des populations rurales, notamment.
Le barrage d'al Massira, deuxième infrastructure du pays en la matière connaît une situation catastrophique. Son taux de remplissage atteint à peine 5%, chiffre officiel, alors qu'il alimentait la province agricole de Settat et plusieurs grandes villes du pays dont la capitale économique Casablanca. C'est dire la dimension du désastre que le royaume du Maroc est en train de toucher du doigt à cause d'une politique agricole, notamment l'arboriculture aquavore, toutes centrée sur des exportations massives, et depuis quelque temps d'une production ambitieuse d'avocat dont le besoin annuel en eau équivaut à celui de...3 millions de Marocains. Comme la société concernée est israélienne, on imagine quel coût cela va entraîner pour le peuple marocain à moyen terme dans la mesure où ladite société ambitionne d'atteindre une production de 10 000 tonnes par an! Pour tout le pays, les barrages cumulent à l'heure actuelle un taux de remplissage de 27% tout au plus, signe d'un stress hydrique qui préfigure la pire sécheresse connue par le Maroc depuis plus de 40 ans. Or, le pays qui avoue 600 m3 d'eau uniquement par habitant et par an, se découvre nettement en dessous du seuil de pénurie, chiffré à 1 700 m3 par habitant et par an, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce taux était dans les années soixante quatre fois supérieur et c'est pourquoi la Banque mondiale estime que le royaume marocain est désormais tributaire d' «une situation de stress hydrique structurel» face auquel les autorités n'ont que peu ou pas de marge de manoeuvre, même s'il a «programmé» la construction de 20 stations de dessalement de l'eau de mer d'ici 2030.


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