Les administrateurs judiciaires désignés par la justice pour gérer les entreprises dont les patrons ont été emprisonnés pour des affaires de corruption, notamment Tahkout, Haddad, Mazouz, Kouninef, Baïri et Arbaoui, ont été démis de leurs fonctions, rapporte le site d'information Sabk Press. Celui-i a fait part de la décision de mettre fin aux tâches des administrateurs administratifs des sociétés confisquées par décision de justice, qui appartenaient à des hommes d'affaires condamnés dans des affaires de corruption. La même source a fait état de la réception de plusieurs organismes publics, dont des banques, d'une correspondance les informant de la décision de mettre fin aux tâches des administrateurs pour les entreprises qui activent dans plusieurs domaines, dont le domaine de l'industrie automobile et des travaux publics. Ainsi va la vie et toute histoire a une fin qui annonce un nouveau départ. Et l'Etat a en effet récupéré une partie des ses biens. Dans ce sillage il y a lieu de rappeler la décision rendue par le Conseil des participations de l'Etat ces derniers jours pour transférer les propriétés des entreprises confisquées aux institutions publiques et les annexer à celles-ci après la publication de décisions judiciaires définitives et l'épuisement de toutes les procédures légales pour contester les décisions. La propriété de l'usine de production des huiles alimentaires sise dans la capitale Alger, a été transférée des frères Koninef à la propriété du complexe ''Agrodev''. La même mesure a été prise pour l'usine d'huiles alimentaires située à Jijel, qui appartenait aussi auparavant aux frères Kouninef. En outre, l'usine de production de sucre à Khemis El Khechna qui appartenait à l'homme d'affaires, Ahmed Mazouz, a été déclarée propriété du complexe public «Al-Madar». Aussi, le Conseil des contributions de l'Etat a décidé de transférer la propriété de l'usine de production d'eau minérale N'gaous au groupe public Madar. Celle-ci appartenait aussi à l'homme d'affaires Mazouz, qui a été mis derrière les barreaux par la cour d'Alger. De plus, la décision touche aussi l'usine de tubes d'acier du groupe Haddad. Soit des tubes destinés au transfert hydraulique, de pétrole et de gaz. Cette usine implantée dans la wilaya d'Oran, qui appartenait à l'homme d'affaires Ali Haddad sera dorénavant dirigée par le groupe public Imetal. Il y a lieu de noter enfin que cette mesure a pour objet d'assurer la pérennité des activités desdites sociétés et de leur permettre de préserver les postes d'emploi.