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Le président Goïta exhorte à «développer l'esprit de pardon et de réconciliation»
Mali
Publié dans L'Expression le 17 - 09 - 2022

Le président de la transition malienne, Assimi Goïta a appelé les Maliens à «développer l'esprit de pardon», invitant les signataires de l'Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d'Alger à «l'union sacrée pour une Nation et une armée refondée», ont rapporté des médias locaux. Le président Goïta, a présidé, jeudi 15 septembre, le lancement des activités de la 1ère édition de la Semaine nationale de la réconciliation (SENARE), à Bamako. À cette occasion, le chef de l'Etat a alors exhorté les Maliens à «développer l'esprit de pardon et de réconciliation en se focalisant sur ce qui nous rapproche plutôt que de ce qui nous éloigne les uns des autres». Le président a fait savoir que cette rencontre est «une lueur d'espoir pour le Mali dans sa démarche courageuse pour la réconciliation et la paix». Pour expliquer l'importance de cette semaine, le président a rappelé que son pays traverse depuis des années «des conflits fratricides, dévastateurs». C'est pourquoi lors de la Conférence d'entente nationale, tenue en 2019, a-t-il rappelé, les Maliens avaient demandé l'institution d'une Semaine nationale de la réconciliation.
Par la même occasion, le président malien a lancé un appel solennel aux signataires de l'accord pour la paix et la réconciliation, leur indiquant que «le temps est venu de passer à l'union sacrée pour une Nation et une armée refondée bâtie sur la volonté commune de ses filles et fils de relever les défis qui sont les nôtres». Et d'affirmer aussi que «le temps est venu de faire le sacrifice de considération subsidiaire au bénéfice de l'intérêt supérieur de nos populations et de notre patrie commune». La semaine nationale de réconciliation va se poursuivre jusqu'au 21 septembre. Le thème choisi pour cette première édition est: «Faisons de la diversité un atout pour la cohésion sociale au Mali.» Par ailleurs, le Mali a prolongé jeudi la joute diplomatique et verbale avec la Côte d'Ivoire sur le sort de 46 soldats ivoiriens détenus, en l'assortissant d'une mise en garde à l'adresse de l'organisation sous-régionale Cédéao. Le gouvernement malien dit à la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), vers laquelle s'est tournée la Côte d'Ivoire, que l'affaire «est purement judiciaire et bilatérale, il met en garde contre toute instrumentalisation de la Cédéao par les autorités ivoiriennes pour se soustraire (à) leur responsabilité vis-à-vis du Mali», a déclaré le Premier ministre par intérim, Abdoulaye Maïga, dans un communiqué lu jeudi soir à la télévision d'Etat. La médiation engagée par le Togo est «l'unique cadre de règlement du dossier» et le Mali «n'est nullement concerné par cette procédure devant l'instance communautaire», dit-il. Il accuse le gouvernement ivoirien d'être animé par une «volonté d'adversité» (d'hostilité) et «d'avoir transformé un dossier judiciaire en une crise diplomatique».
Les relations entre le Mali et son voisin ivoirien se sont dégradées depuis que août 2020 et les sanctions de la Cédéao alors que le pays est confronté depuis 2012 à des attaques terroristes et une profonde crise sécuritaire et politique. Elles se sont encore détériorées avec l'interpellation de 49 soldats ivoiriens à leur arrivée à Bamako le 10 juillet. Trois soldates ont récemment été libérées. Les 49 soldats devaient, selon Abidjan et l'ONU, participer à la sécurité du contingent allemand des Casques bleus. Bamako redit dans le communiqué publié jeudi les considérer comme des «mercenaires». Le ton est encore monté quand le président Assimi Goïta, a lié la libération des soldats ivoiriens à l'extradition de personnalités maliennes vivant en Côte d'Ivoire. Abidjan a dénoncé un «chantage inacceptable» au détriment de soldats pris en «otages» selon lui, et a demandé la tenue «dans les meilleurs délais» d'un sommet de la Cédéao. Les deux pays en sont membres, mais le Mali est suspendu de ses organes de décision. Les autorités maliennes ont pris connaissance de la réaction ivoirienne «avec une très grande préoccupation et une profonde stupéfaction», affirme le Premier ministre par intérim. Il répète que «ces forces étrangères, dont une trentaine des forces spéciales, sont arrivées au Mali en possession d'armes et de munitions de guerre, sans ordre de mission, ni autorisation, tout en dissimulant les identités et leurs professions réelles de militaires ainsi que l'objet précis de leur présence sur le sol malien».


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