Ce sont neuf personnes qui sont décédées par asphyxie au monoxyde de carbone depuis le début du mois de novembre, a indiqué, samedi, la Protection civile, dans un communiqué. Ce corps constitué appelle les citoyens à «l'extrême vigilance» et à observer «rigoureusement» les consignes de sécurité, mais hélas, en vain, à voir le nombre de décès enregistrés chaque jour que Dieu fait pour non-respect de ces conseils de prudence. Les individues morts se repartissent entre les wilayas de Naâma (cinq), Batna (deux), Tébessa (un) et Oum El Bouaghi (un), précise la même source, ajoutant que 59 autres personnes incommodées par le même gaz toxique, donc en danger de mort, ont été secourues par les éléments de la PC. «Ces tragédies sont souvent causées par des erreurs de prévention en matière de sécurité, l'absence de ventilation, le mauvais montage des appareils de chauffage ou un défaut d'entretien», met en garde la Protection civile, appelant les citoyens à observer «rigoureusement» les consignes de sécurité afin de se prémunir contre ce «gaz toxique redoutable, à l'origine de plusieurs décès», qui est, de surcroît, très dangereux, car «invisible, inodore et non irritant». La PC a préconisé, à cet effet, d'aérer les logements au moins 10 minutes par jour, de ne jamais obstruer les entrées et les sorties d'air, de ventiler la pièce pendant l'utilisation de l'appareil de chauffage et d'entretenir régulièrement les appareils de chauffage par des professionnels. Elle a, par ailleurs, recommandé de ne pas utiliser comme moyen de chauffage la «tabouna» ou autres appareils de cuisson, de ne pas s'en servir dans des pièces dépourvues d'aération et de ne pas laisser un moteur de voiture allumé dans un garage fermé. La Protection civile a, également, recommandé d'utiliser un détecteur de gaz (monoxyde de carbone) comme moyen d'alerte et à appeler le numéro d'urgence 14 et le numéro vert 1021 en cas d'accident, en précisant l'adresse exacte et la nature de l'accident pour une prise en charge rapide et efficace.
