Se rendre à la cour de la «ville des Roses», est un réel plaisir sur tous les plans. En effet, la bâtisse d'où partent les instructions du parquet général vers les tribunaux de Blida, Boufarik, El Affroun et Larbaà, est située en plein centre de Blida, à proximité du tribunal du chef-lieu, et du Trésor public. Très bien entretenus sur tous les plans, le tribunal et la cour, qui font l'objet d'un soin particulier, de la part des chefs de la cour, demeurent les coins prisés par les nombreux justiciables, qui sont très bien accueillis par un personnel à pied d'oeuvre, quant à la satisfaction des besoins en papiers juridiques exigés par l'administration en général. Le guichet unique où les justiciables sont cordialement invités à s'asseoir, le temps de la délivrance du document demandé. Juste derrière les chaises rangées, se trouve le bureau du médecin de service de la cour, pour les justiciables pris d'un soudain malaise. Les salles d'audience, elles, se distinguent par des rôles «pas possibles», mais un ordre impeccable, grâce aux agents affectés à cet effet. L'accueil est généralement poli, mais ferme. La cour étant un lieu où l'on rend justice, il n'est jamais permis d'y bavarder, d'encombrer les couloirs et autres étages. Conséquence: nous ne surprendrons plus jamais des entremetteurs, rabatteurs et autres trafiquants de tous bords dans la cour de Blida, où tournoyaient, il y a de cela quelques années en arrière, des gens louches prêts à sauter au cou d'un justiciable aux abois, pour proposer des services, et souvent des services mirobolants, moyennant des dinars! Le temps des «grosses vaches» est révolu depuis près de quatre ans, depuis l'arrivée sur le plateau de la magistrature, de jeunes ambitieux magistrats intègres. Les deux chefs de cour qui ont une confiance aveugle du CSM, bossent en parfaite et franche symbiose, afin d'abréger les souffrances de justiciables éreintés par les inutiles va-et-vient, et n'obtenant toujours pas les documents demandés. Abdelmadjid Djebbari, le procureur général et Med Regad, tiennent le bon bout, grâce à leurs précieuses, franches et continues collaborations... De manière générale, les magistrats affectés à Blida, ne se plaignent plus des pressions extérieures, que l'on constatait auparavant.