La direction du MC Oran a engagé des consultations auprès de techniciens, enfants de la ville d'El Bahia, en perspective de nommer un entraîneur en chef pour leur équipe évoluant en Ligue 1 de football, a indiqué, hier, ce club. À ce titre, l'administrateur, pour gérer les affaires de la société sportive par actions (SSPA) du MCO, a rencontré Bachir Mecheri, Salem Laoufi et Si Tahar Cherif El Ouezzani, a fait savoir le club oranais via un communiqué de presse. «Dans l'attente de l'officialisation de l'arrivée de l'entreprise Hyproc, la direction du MCO, que dirige l'administrateur judiciaire, Lahbib Dahou Benaouda, a décidé d'entamer les préparatifs de la nouvelle saison en lançant la recherche d'un nouvel entraîneur en chef», informe-t-on. Et d'ajouter: «Dans ce contexte, des discussions ont eu lieu avec Cherif El Ouezzani, Bachir Mecheri et Salem Laoufi. Ces entraîneurs ont donné leurs avis sur la situation du club.» La formation de la capitale de l'ouest du pays devrait être affiliée à l'entreprise Hyproc, compagnie spécialisée dans le transport maritime des hydrocarbures. Le processus en question a été lancé, depuis quelques mois, et a déjà abouti à la cession, par les actionnaires de la SSPA/MCO de leurs parts au profit du club sportif amateur (CSA), devenu l'actionnaire majoritaire en attendant qu'il cède à son tour les actions héritées au bénéfice d'Hyproc. Et pour ne pas être prise au dépourvu, la direction oranaise s'attelle à lancer la préparation de la prochaine saison, dont le coup d'envoi sera donné le 15 septembre. Le désir de nommer un entraîneur en chef intervient après l'annonce par Omar Belatoui, qui a dirigé l'équipe la saison passée, de la fin de sa mission, tout en refusant toute éventualité de prolonger son contrat, rappelle-t-on. Le club est aussi interdit de recrutement, en raison de ses dettes envers d'anciens joueurs et entraîneurs, au moment où les joueurs de l'exercice passé ont adressé des mises en demeure à leur direction en raison de leurs nombreux salaires impayés, avant de saisir la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL). Un état de fait qui expose les Hamraoua à un départ massif de ses protégés, cet été. Mais il va sans dire que le club oranais ne sortira pas du tunnel dès la désignation d'un nouvel entraîneur. Le malaise d'El Hamraoua dépasse largement le nom de son entraîneur. Le club souffre d'un problème qui ne saurait être réduit à celui du staff technique. Autrement dit, le club doit d'abord retrouver un minimum de stabilité avant de songer au nom du potentiel technicien en mesure de redonner au club ses lettres de noblesse. Les amoureux du club semblent dépités par la persistance de cette crise que le club n'arrive pas à juguler. L'opinion publique garde en mémoire l'ambiance dans laquelle l'équipe a achevé la saison où il a fallu beaucoup de mobilisation pour voir les Rouge et Blanc éviter le spectre de la relégation. Les leçons ne semblent pas cependant être retenues dans la mesure où le club continue toujours à se chercher une stabilité, cette condition qui lui ouvrira toutes les voies du redressement.