La lutte antidrogue bat son plein. Presque rien n'échappe aux ser- vices de sécurité, qui maintiennent un niveau élevé de vigilance et agissent très rapidement afin d'éviter que les poisons inondent les différents quartiers du pays. Plusieurs opérations de lutte antidrogue, qui ont été d'ailleurs menées au cours des derniers jours, se sont soldées par le démantèlement de deux vastes réseaux de trafic de stupéfiants et la saisie d'importantes quantités de drogues. Le premier coup de filet a été orchestré par les éléments du Service central de lutte contre le trafic illicite des stupéfiants (Scltis), dont l'expertise a été encore une fois prouvée, mettant en lumière l'efficacité et l'inébranlable détermination de ce service sécuritaire, très engagé. Au cours de cette opération musclée, les policiers, agissant sur des renseignements solides, ont réussi à mettre la main sur une impressionnante quantité de «stups». Au total 132 600 psychotropes de type Prégabaline ont été saisis, selon un communiqué rendu public par la Dgsn. Ce type de «stups», communément appelé «Saroukh», fait des ravages auprès des jeunes. Les membres de la bande ont été mis hors d'état de nuire. Le communiqué de la Dgsn démontre que les narcotrafiquants qui continuent de jouer au chat et à la souris avec les forces de l'ordre, finissent toujours par être «neutralisés». Le changement de stratégie donnant lieu, le plus souvent, à de nouvelles routes du trafic, laisse aux vendeurs de la mort, ce qui s'apparente à une longueur d'avance sur les flics. En réalité, rien n'est lâché et le temps qui passe est destiné à préparer une riposte qui vise à faire tomber le maximum de complices et évidemment «les gros poissons». C'est ce qui ressort des détails de cette affaire révélée par la Dgsn. Les cartons de boîtes de «stups» étaient soigneusement dissimulés dans un camion semi-remorque transportant une importante quantité de briques rouges, de M'sila à Tiaret. Du côté de la police, l'opération a été minutieusement planifiée, avant d'être exécutée avec une précision chirurgicale. La grosse quantité saisie représente un coup dur pour les narcotrafiquants, car «la marchandise» coûte des sommes colossales et aurait pu générer des sommes astronomiques. Ce grand coup de filet illustre encore une fois la capacité des flics à remettre les choses en ordre, et se veut être un message clair adressé aux narcotrafiquants. L'efficacité et le travail des policiers du service Scltis n'est plus à démontrer. Ses éléments «ont les yeux partout», et ils sont derrière au moins trois importantes opérations coup-de-poing. Une intervention menée, en mai dernier, par les policiers de ce service, s'était soldée par la saisie de plus d'un demi-million de comprimés de Prégabaline. Ce sont les éléments de ce service dont le nom fait trembler les narcotrafiquants qui sont derrière l'immense coup de filet opéré, à la veille du mois de Ramadhan dernier, et qui s'est soldé par la saisie de plus de 1 200 000 psychotropes. Les policiers du Scltis ont réussi, fin mars dernier, à éliminer quatre dangereux réseaux criminels spécialisés dans le trafic de cocaïne et de kif. Le deuxième grand coup de filet qui vient d'être mené avec succès a été opéré par les éléments de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de la wilaya de Médéa. Ces derniers ont, en effet, mis fin aux agissements d'un réseau transfrontalier spécialisé dans la trafic de drogue. L'opération s'est soldée par la saisie de 91,630 kg de kif traité et d'une importante somme de devises. 11 voitures de luxe ont été également saisies. appartenaient aux personnes arrêtées. Notons enfin que cette traque sans merci n'est pas près de s'arrêter, puisqu'il ne reste que quelques semaines avant la période de fin d'année. Une période où l'étau se resserre, comme jamais, sur les routes du trafic de drogue et de la délinquance.