Des milliers de personnes ont manifesté samedi à travers le monde, en Asie, en Europe, en Afrique ou aux Etats-Unis en signe de solidarité avec les Palestiniens de Ghaza soumis à un véritable génocide depuis le 7 octobre dernier perpétré par l'entité sioniste, qui a fait pus de 9.500 martyrs et des milliers de blessés. A Londres, des milliers de personnes - 30.000 selon la police - ont manifesté à Trafalgar Square pour le quatrième samedi consécutif, réclamant un «cessez-le-feu immédiat» et la «fin du massacre» à Ghaza.''Free Palestine'' ont scandé en France des milliers de manifestants dont 19.000 à Paris, selon la police où le cortège était coloré de très nombreux drapeaux palestiniens et de pancartes clamant «Free Palestine» («Libérez la Palestine»). Aux côtés de slogans de soutien à Ghaza, des manifestants visaient directement l'entité sioniste: «Boycott Israël» ou «Israël est un Etat terroriste!pouvait-on lire sur certaines pancartes. Une quarantaine d'autres rassemblements avaient été annoncés dans toute la France. Ils ont notamment réuni sous une pluie diluvienne 5.000 personnes à Lyon (centre-est) derrière la banderole «Levée du siège criminel de Ghaza, Liberté pour Ghaza». Ils étaient 1.500 à Strasbourg (est) selon la police, aux cris de «Israël terroriste, Macron complice!». Aux côtés de slogans de soutien à Ghaza, d'autres visent directement l'entité sioniste: «Boycott Israël» ou «Israël est un Etat terroriste!» pouvait-on lire sur les pancartes. A Montpellier, dans le sud de la France, ils étaient 1.750 manifestants selon la préfecture, pour représenter un «cimetière des enfants martyrs de Ghaza». A Strasbourg, dans l'est du pays, 1.500 personnes, selon la police, ont également défilé. Ces manifestations, à l'appel d'associations, de syndicats et de partis politiques, n'ont pas été cette fois interdites par les préfectures de police, qui a averti en amont qu'elles ne toléreraient «aucun débordement». Une quarantaine d'autres rassemblements avaient été annoncés dans toute la France. A Berlin, plus de 3.500 personnes selon la police se sont rassemblées sur la célèbre Alexander Platz, souvent en famille avec leurs enfants. Sur les pancartes, on pouvait lire «Save Ghaza» (sauvez Ghaza), «Stop genocide» (arrêtez le génocide) ou «Ceasefire» (cessez-le-feu). De nombreux drapeaux palestiniens, flottaient au dessus de la foule dans la manifestation qui avait lieu à l'appel de plusieurs associations de soutien aux Palestiniens. En Iran des centaines de rassemblements ont été organisés pour dénoncer les Etats-Unis et son allié sioniste, et soutenir les Palestiniens. «A bas l'Amérique, à bas Israël!», ont scandé les manifestants, dont de nombreux écoliers et étudiants. Des médias locaux ont rapporté que des manifestations se sont déroulées dans 1.200 villes du pays, notamment à Mashhad (nord-est), Ispahan (centre) et Chiraz (sud). Au Sénégal, devant la grande mosquée de Dakar, une manifestation de soutien aux Palestiniens a mobilisé environ 200 personnes. Une manifestation a également eu lieu à Lahore (Pakistan), dont les participants brandissaient des pancartes «Save Ghaza!» et des drapeaux palestiniens. A Washington enfin, des milliers de manifestants venus de plusieurs villes du pays ont demandé la fin du génocide qui se déroule dans la bande de Ghaza, des manifestants dénonçant la complicité du président Biden avec l'entité sioniste, lui promettant qu'ils ne voteront pas pour les démocrates lors de la présidentielle de l'année prochaine. En quatre semaines, les bombardements sionistes ont provoqué d'immenses destructions à Ghaza et entraîné selon l'ONU le déplacement de 1,4 million de personnes. D'après un responsable américain, 350.000 à 400.000 personnes se trouveraient encore dans le nord, où se concentre l'essentiel des combats. La bande Ghaza, 362 kilomètres carrés et 2,4 millions d'habitants, est placée depuis le 9 octobre en état de «siège complet» par l'entité sioniste qui y a coupé les approvisionnements en eau, électricité, carburant et nourriture. Le territoire palestinien était déjà en proie à un blocus depuis plus de 16 ans. Samedi, des centaines de milliers de personnes ont manifesté partout à travers le monde pour exiger un» cessez-le-feu immédiat».