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«Une société en pleine mutation»
A propos du roman «Les sept fantômes de Hassina» de Said Boucetta
Publié dans L'Expression le 15 - 11 - 2023


Le premier roman de Saïd Bouceta, Directeur de la rédaction du quotidien national, L'Expression, auteur des «Sept fantômes de Hassina» vient d'être publié par les Editions Haya. Cet ouvrage mérite d'être parcouru tant il aborde des sujets qui construisent un pays en pleine évolution politique, cultuelle, culturelle, socio6économique. En voici un résumé succinct: Dès les premières lignes, Bouceta fait rappeler au jeune lecteur déjà loin du 5 juillet 1962, le recouvrement de l'indépendance du pays parce qu'entrainant dans son sillage des grandes lignes perturbatrices de la société algérienne. *Dès le début du roman, on est confronté à la mise en cause inévitable des valeurs religieuses et morales héritées de notre milieu rural quasiment majoritaire dans le pays. *Ensuite, on distingue aisément la ruée du monde rural vers les grandes villes. Il me fit rappeler ma propre expérience, mon arrivée en 1963 dans cette capitale qui fascinait tant les Sudistes. Je n'avais pas encore mes 17 ans. J'étais surtout frappé par les différents accents du parler moi qui croyait qu'on n'avait tous, le même. *enfin, Boucetta décrit la métamorphose de la société algérienne, pur ne point dire la pleine mutation vers l'inconnu, faisant fit de la douloureuse naissance de l'Algérie du joug colonial. Il relate à travers un personnage l'intérêt qui mérite d'être signalé d'une société nouvelle sur la base de la désuétude des valeurs ancestrales enfouies dans un puits garant d'une impossible renaissance. D'autre part, l'auteur emprunte deux voies parallèles, *l'une, pour décrire la porte de la descente aux enfers par des exemples bien recherchés, *l'autre, le dur combat de la femme par l'émancipation de la domination du mâle. Cela continue par la description à travers des cas précis de l'horrible traversée par le pays d'une conjoncture monstrueuse qui choque le lecteur n'ayant pas vécu cette étape et ravive l'esprit de celui qui essaie de gommer de sa mémoire ce souvenir atroce, mais se trouve prisonnier avec l'incapacité de ne pouvoir le faire. La sensation d'une odeur nauséabonde est telle que le lecteur semble la sentir. Cela est du à la touche du professionnalisme, le métier rompu à la narration des évènements. Puis, on aboutit au support qui consacre le titre du roman: «Ls fantômes de Hassina». Je laisse le soin au lecteur de découvrir par lui-même cette histoire palpitante en lisant le roman. Ensuite, on rentre d'emblée par le grand portail sur cette période d'espoir historique qu'ont été les manifestations pacifiques qui ont ébloui sur le plan international, par leur caractères de maitrise de la rue. Là aussi, je laisse le soin au lecteur de découvrir par lui-même. Cependant, le Hirak dans son processus évolutif, au final aboutit à un résultat mitigé. Toutes les étapes historiques vécues par le pays postindépendance ont été décrites méticuleusement; elle font ressortir une tempête toutes les décennies comme si une malédiction l'enveloppe et l'empêche de s'épanouir par un développement garanti par les immenses ressources que décèlent la terre bénie par le sang des glorieux Chouhada. C'est un véritable livre d'Histoire à consulter et parallèlement l'évolution sociologique de la société est parfaitement décrite avec ses soubassements cultuels culturels- socio- économiques. Le pays est décortiqué sous toutes ses facettes. Ceci dit, Hassina demeure confrontée à ses fantômes familiaux. Le couple Farid-Hassina incarne les personnages clés du roman autour d'eux, des cas d'espèce sont étudiés à travers la vie de chacun, pour mettre en exergue la composante sociétale et son évolution dans une société en pleine mutation et qui se recherche? Je laisse le soin au lecteur de découvrir d'autres sujets et pas des moindres traités par l'auteur qui mérite toutes mes félicitations. Enfin, c'est toute la dernière phrase de l'ouvrage qui constitue la clôture tragique de la vie du couple,personnages principaux du roman. Belle astuce! Bravo M. Bouceta...

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