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Les «grands brûlés» d'une guerre
Biden, Netanyahou et les normalisés complices du génocide commis à Ghaza
Publié dans L'Expression le 26 - 11 - 2023

L'effroyable génocide commis par l'armée sioniste à Ghaza a emporté dans son sillage les complices de cette entreprise sanguinaire dont l'ampleur n'a d'égale que les atrocités commises par le régime nazi durant la Seconde Guerre mondiale. En tête de liste des servants, figurent les régimes arabes qui, pensant avoir trouvé la panacée pour leur stabilité, se sont empressés de se jeter dans les bras de l'entité sioniste.
Quatre pays arabes ont signé les accords d'Abraham avec Israël entre septembre et décembre 2020. Ils ont pour chef de file les Emirats arabes unis, le Bahreïn et le Maroc. Ils ont emboîté le pas à l'Egypte qui a conclu un accord de paix dénommé «accords de Camp David» en 1978 et à la Jordanie du roi Hussein qui a fait de même en 1994. En mettant en avant cette normalisation, ces régimes quémandaient la complaisance des Etats-Unis envers leurs dérives répressives, alors qu'ils étaient en porte-à-faux avec leurs populations qui restaient très solidaires de la cause palestinienne. Le Maroc de Mohamed VI est en proie à un mécontentement populaire permanent. Fortement réprimées par les forces de répression du Makhzen, les nombreuses manifestations contre la hausse vertigineuse des prix, mais également pour dénoncer la normalisation avec Israël, ne trouvent pas d'échos dans les médias marocains et occidentaux.
L'Egypte de Abdel Fattah Al-Sissi
Il a fallu le séisme, survenu le 8 septembre dernier, pour constater l'état d'extrême pauvreté d'une partie importante de la population marocaine. L'Egypte de Abdel Fattah Al-Sissi est étouffée au plan des libertés. Selon les rapports des organisations internationales, il y a actuellement, dans ce pays, cinq fois plus de prisonniers politiques qu'à l'époque de 'Hosni Moubarak. L'ouverture politique admise par le roi Hussein de Jordanie avant la signature de la paix avec Israël, en 1994, est désormais un vieux souvenir sous le règne de son fils Abdallah II. Le génocide commis par l'armée sioniste à Ghaza a stoppé nette la dynamique des accords d'Abraham au moment où la contagion de la normalisation allait atteindre l'Arabie saoudite. Fin de complaisance envers Israël et toutes les cartes sont rebattues. Comme en 1948, comme en 1967 et en octobre 1973, les exactions israéliennes sont venues réveiller une unité assoupie, notamment dans les «rues arabes».
Les nombreuses manifestations pro- palestiniennes qu'a connues l'écrasante majorité des pays arabes et musulmans, font que le positionnement des gouvernements de la région est plus délicat que jamais, à l'exception de l'Algérie qui a toujours été en phase avec ses positions. Dans toutes ses déclarations, sans exception aucune, le président Tebboune a toujours rappelé la sacralité de la cause palestinienne pour le peuple et l'Etat algériens réunis. N'a-t-il pas réuni les différentes factions palestiniennes en octobre 2022 à Alger? Ces factions ont signé, pour rappel, «la Déclaration d'Alger» qui met fin à une division de plusieurs années, constituant ainsi une plate-forme solide pour la réalisation de l'unité nationale palestinienne.
La Déclaration d'Alger
Abdelmadjid Tebboune a affirmé, que la signature de «la Déclaration d'Alger» pour l'unification des rangs palestiniens constituait «une journée mémorable», dans l'attente de «la concrétisation effective de l'édification de l'Etat palestinien indépendant avec El Qods pour capitale». Mais le camouflet du génocide ghazaoui n'est pas uniquement pour les Arabes. Il englobe aussi les Américains et plus particulièrement le président Joe Biden.
Le Président américain se trouve en grande difficulté face au tragique bilan des victimes civiles palestiniennes. Avec le soutien inconditionnel à Israël, Biden a engagé la responsabilité et misé la crédibilité de Washington vis-à-vis de l'opinion arabe et internationale, d'autant que le gouvernement israélien s'expose sérieusement à des accusations de crime de guerre devant la cCour pénale internationale.
Le président Biden s'est laissé entraîner dans une aventure suicidaire. Par son soutien total au Premier ministre Netanyahou. Pour les besoins de la guerre totale sur Ghaza, Washington a mobilisé des moyens colossaux. Il a débloqué 14 milliards de dollars d'aide directe à Israël et a mobilisé deux porte-avions en Méditerranée orientale pour dissuader l'Iran et le Hizbollah au cas où ils seraient tentés d'entrer en guerre. Toutefois, les crimes de guerre commis par Israël avec un bilan macabre dépassant les 15000 morts parmi les civils palestiniens, mettent la Maison-Blanche face à un sérieux dilemme dont l'impact sera considérable tant au niveau diplomatique qu'intérieur. L'onde de choc provoquée par ce conflit a aggravé la fracture au sein de la société américaine. Plus que jamais divisé, le parti démocrate perd une partie importante de son électorat et Biden met sérieusement en péril sa réélection en novembre 2024.
Dans cette chute vertigineuse, Biden a comme complice le Pemier ministre Netanyahou de plus en plus contesté maintenant que la rue israélienne déçue par sa démarche meurtrière demande carrément sa tête. Tout le système politique israélien s'est effondré avec la démarche de son Premier ministre sans vision ni objectif dans cette guerre aveugle qu'il mène.
Il est contesté aussi bien par la rue que par l'élite israélienne qui lui recommande de changer d'approche car il y a d'autres choix que la guerre: Celle d'une solution à deux Etats.


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