Dans un message qu'il a adressé à la veille de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le président Abdelmadjid Tebboune a rendu un vibrant hommage aux sacrifices considérables du peuple palestinien et à sa longue souffrance et des épreuves qui ont visé sa terre et son unité. «Nous adressons nos salutations respectueuses à ce peuple résistant malgré toutes les violations auxquelles il est confronté», a écrit le président de la République dans son hommage, soulignant «les tentatives désespérées de liquider sa cause» et de s'attaquer aux fondements de toute solution mettant fin à l'occupation, et de mettre fin à la tragédie des frères palestiniens. Instituée par l'ONU en 1977, cette journée qui a été choisie en raison de sa signification et de son importance pour le peuple palestinien, coïncide avec l'adoption de la résolution 181/1947 par l'Assemblée générale des Nations unies sur le plan de partage de la Palestine. Elle offre traditionnellement à la communauté internationale l'occasion de concentrer son attention sur la question de la Palestine qui n'est pas encore réglée et que le peuple palestinien n'a pas encore atteint ses droits inaliénables tels que définis par l'Assemblée générale de l'ONU, à savoir ceux à l'indépendance et à la souveraineté nationale. «Nous saluons ce peuple vaillant, qui, malgré les violations incessantes, demeure résolu face aux tentatives désespérées de porter atteinte à sa cause et de saper les fondements de toute solution équitable mettant fin à l'occupation et à la souffrance des frères palestiniens», a écrit le président Tebboune réaffirmant avec vigueur «l'engagement indéfectible de l'Algérie à soutenir la juste lutte du peuple palestinien, inscrite dans sa quête légitime de recouvrer tous ses droits inaliénables». Situant le contexte dans lequel intervient cette journée, le chef de l'Etat a mis en valeur les terribles massacres et les souffrances qu'inflige l'entité sioniste au peuple palestinien qui s'apparente à «une épuration ethnique. L'occupant sioniste, a-t-il écrit dans son hommage, «ayant échoué à éteindre la flamme de la résistance au coeur de ce peuple, tente désormais, à travers des crimes odieux, d'effacer son existence». À ces souffrances s'ajoute le blocus injuste imposé à Ghaza, «constituant une persécution manifeste à travers des actes d'assassinat, de destruction, de famine et de désespoir, violant ainsi les principes les plus fondamentaux de l'humanité». En effet, cette journée de solidarité sera cette année une occasion pour la communauté internationale d'exprimer l'indignation et le soutien face au génocide commis par l'entité sioniste à Ghaza. Pour le président de la République la défaillance du consensus international et des organes des Nations unies dans l'arrêt de cette machine de guerre déchaînée contre un peuple isolé «met en lumière l'urgence pour les défenseurs de la paix de redoubler d'efforts». Il faut souligner que la célébration de cette journée coïncide avec la conférence internationale d'Alger pour que justice soit faite en Palestine. C'est en effet à Alger que vont converger, dès aujourd'hui, des centaines de magistrats, des avocats et des experts en droit international de plusieurs pays pour organiser la riposte juridique contre l'entité sioniste. Ce rendez-vous international unique en son genre, puisque c'est la première initiative au niveau régional qui vise à engager la bataille juridique contre l'occupant sioniste et traduire ses responsables devant la CPI. «Nous devons oeuvrer à promouvoir les principes de la Charte des Nations unies, assurer la protection nécessaire au peuple palestinien et mettre fin à l'injustice historique qui lui est infligée», a écrit le président Tebboune pour qui, il est «impératif d'agir immédiatement pour sauver le processus de paix, actuellement dans une impasse sans précédent». Cela nécessite d'obliger l'occupant à respecter «les décisions légitimes de la communauté internationale, à se conformer au droit international et à renforcer les gains légaux et diplomatiques du peuple palestinien». Le Président a par ailleurs rappelé que l'Algérie, qui a payé un lourd tribut pour recouvrer sa souveraineté, «demeure fidèle à son engagement envers les causes de la libération. Son territoire a été le témoin de la déclaration de l'établissement de l'Etat palestinien il y a trente-cinq ans».
