Au moins 29 Palestiniens sont tombés en martyrs, hier, dans de nouveaux bombardements des forces d'occupation sionistes contre des civils dans la bande de Ghaza, après l'expiration de la trêve humanitaire, a fait savoir le ministère palestinien de la Santé.»Sept morts dans le nord à Jabaliya et dans la ville de Ghaza, douze à Khan Younès et Rafah, dans le sud et dix autres à al-Maghazi, dans le centre «, a précisé la même source. Selon des témoins sur place, cités par des médias, les hôpitaux palestiniens sont d'ores et déjà débordés de blessés. La trêve humanitaire, signée le 24 novembre entre la résistance palestinienne et l'entité sioniste, a pris fin hier à 7h00, heure locale, et ce après avoir été renouvelée à deux reprises. Selon les termes de l'accord de la trêve, un échange de prisonniers entre les deux parties devait s'effectuer durant cette période, ainsi que l'entrée sans entraves des aides humanitaires. La diplomatie palestinienne a porté l'entière responsabilité de la reprise des agressions contre Ghaza à l'entité sioniste. Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanani, a déclaré sur un message posté sur X que, «après avoir tué plus de 15.000 Palestiniens, les vampires sionistes ont lancé un nouveau cycle meurtrier (...)».»La poursuite de la guerre par Washington et Tel-Aviv signifie un nouveau génocide à Ghaza et en Cisjordanie; comme s'ils ne réfléchissaient pas aux graves conséquences d'un retour à la guerre», a déclaré le ministre des Affaires étrangères iranien, Hossein Amir-Abdollahian, dans un message sur X, (ex-Twitter). Depuis une semaine, chaque matin, le Hamas et Israël disaient accepter une nouvelle journée de calme dans le cadre d'un accord de trêve portant notamment sur un échange quotidien d'une dizaine de prisonniers sionistes contre une trentaine de détenus palestiniens. Hier matin, à 07H00 précise, les bombardements -ininterrompus du 7 octobre au 24 novembre- ont repris. Et les Ghazaouis ont commencé à fuir en masse, à vélo, en mobylette, sur des charrettes tirées par des mulets et la plupart du temps à pied, sacs en plastique à la main, formant des colonnes ralenties par quelques incidents dans cette circulation chaotique.e. Trois heures après la fin de la trêve, le ministère de la Santé du Hamas a déjà recensé une trentaine de morts, dont des enfants, dans les bombardements barbares sionistes. Le Qatar, principal médiateur entre Israël et le Hamas, a exhorté la communauté internationale à agir rapidement pour mettre fin à la violence dans la bande de Ghaza après la reprise hier de l'agression criminelle israélienne dans ce territoire.»Les bombardements dans la bande de Ghaza dans les premières heures suivant la fin de la pause complique les efforts de médiation et exacerbe la catastrophe humanitaire», a souligné le ministère des Affaires étrangères du Qatar dans un communiqué. Il a appelé la communauté internationale à «agir rapidement pour mettre fin à la violence», condamnant les opérations prenant «les civils pour cible, la pratique des punitions collectives, et les tentatives de déplacement forcé des citoyens de la bande de Ghaza assiégée».Trente détenus palestiniens ont été libérés, dans la nuit de jeudi à vendredi, par les forces d'occupation sionistes, dont 8 femmes et 22 enfants, des prisons d'Ofer et d'Al-Maskobiyya, dans le cadre de l'accord conclu, rapporte l'agence palestinienne Wafa. Un bus et des véhicules appartenant au Comité international de la Croix-Rouge ont transporté un certain nombre de détenus libérés de la prison militaire «Ofer» à Ramallah, tandis que les détenus d'Al Qods ont été libérés de «Al-Maskobiyya» vers leurs domiciles. Des centaines de personnes ont accueilli les détenus libérés dans la ville de Ramallah, et beaucoup ont demandé la libération de tous les détenus palestiniens dans les différentes prisons de l'entité sioniste, ajoute Wafa. Depuis son entrée en vigueur le 24 novembre, l'accord de trêve a permis la libération de 240 prisonniers palestiniens, dont 71 femmes et 169 enfants sur les plus de 9000 qui croupissent dans les geôles sionistes, dans des conditions inhumaines. Pendant 50 jours et jusqu'au 23 novembre, l'armée barbare a mené une agression dévastatrice contre l'enclave palestinienne, faisant plus de 16000 martyrs parmi les Palestiniens, dont plus de 6150 enfants et plus de 4000 femmes, en plus de 36000 blessés, dont plus de 75% d'enfants et de femmes, selon les autorités palestiniennes.