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L'indignation internationale à son comble
Sept mois d'agression génocidaire sioniste contre Ghaza
Publié dans L'Expression le 06 - 05 - 2024

Sept mois après le début de l'agression génocidaire à Ghaza, l'isolement de l'entité sioniste de la scène internationale s'accroît, renforçant la pression croissante en faveur d'un cessez le feu permanent. En effet, l'entité sioniste est, aujourd'hui, embourbée à Ghaza, divisée à l'intérieur et de plus en plus isolée au niveau international. Le tragique bilan humain de l'agression sioniste, l'aggravation de la crise humanitaire et les images montrant l'ampleur inédite des dommages subis par l'enclave palestinienne, réduite à un champ de ruine, ont constitué un tournant dans l'opinion mondiale. En signe de condamnation de cette agression sioniste contre les Palestiniens de Ghaza, certains pays ont mis fin à leurs relations diplomatiques ou commerciales, quand d'autres ont choisi de rappeler leurs ambassadeurs. Le 14 novembre dernier, le Bélize, Etat d'Amérique centrale, a annoncé suspendre ses relations diplomatiques avec l'entité sioniste, emboîtant le pas à la Bolivie qui avait annoncé le 31 octobre sa décision de rompre les relations diplomatiques avec cette entité. Trois autres pays d'Amérique latine, le Chili, la Colombie et le Honduras avaient, quant à eux, rappelé leurs ambassadeurs. Le Brésil et la Colombie soutiennent la procédure intentée par l'Afrique du sud contre l'entité sioniste devant la Cour international de Justice (CIJ) à La Haye pour violation de la Convention sur le génocide de 1948. De même que le Nicaragua et la Turquie qui ont annoncé qu'ils allaient se joindre à la plainte pour génocide déposée par l'Afrique du Sud contre l'entité sioniste devant la CIJ. La Turquie a décidé également de geler totalement tous les échanges commerciaux avec cette entité en raison de la «tragédie humaine qui empire dans les territoires palestiniens».
Reconnaissance de l'Etat de la Palestine
L'entité sioniste qui s'est livrée à un nettoyage ethnique à Ghaza, comme l'avait souligné la rapporteure spéciale de l'ONU sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a obtenu un effet inverse de celui escompté. Ses tentatives visant à effacer la Palestine de la carte géographique se sont heurtées à la détermination des Palestiniens à rester debout. Leur courage et leur détermination à défendre leur patrie ont forcé l'admiration et ont bien réveillé des consciences. Certains pays ont même reconnu officiellement l'Etat de la Palestine, tandis que d'autres s'apprêtent à le faire. L'entité sioniste, en revanche, se trouve sur le banc des accusés de la justice internationale, sous le coup d'une enquête judiciaire à la fois de la Cour pénale internationale, qui serait sur le point de délivrer des mandats d'arrêt contre de hauts responsables, et de la Cour internationale de justice pour génocide. En 2024, la Barbade, la Jamaïque puis la Trinité-et-Tobago deviennent les 140ème, 141ème et 142ème Etats à reconnaître l'Etat de la Palestine sur les 193 Etats membres de l'ONU. Plusieurs pays européens devraient annoncer, en mai, leur reconnaissance de l'Etat palestinien, selon le Haut représentant de l'Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borell. Il s'agit de cinq pays européens: l'Espagne, l'Irlande, la Belgique, la Slovénie et Malte qui devraient annoncer leur reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien au cours du mois de mai.
Le rôle de l'Algérie
Entre-temps, la diplomatie algérienne poursuit ses efforts inlassables pour l'admission de l'Etat de la Palestine en tant que membre à part entière des Nations unies après l'échec du Conseil de sécurité, en avril, à adopter un projet de résolution présenté par l'Algérie, au nom du groupe arabe. «Nous reviendrons plus forts avec le soutien de l'Assemblée générale en faveur de l'adhésion à part entière de l'Etat palestinien à l'ONU», avait promis le Représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, appelant «ceux qui n'ont pas pu soutenir l'admission de l'Etat de Palestine aujourd'hui à le faire la prochaine fois», car, dit-il, «ce n'était aujourd'hui qu'une autre étape dans le cheminement vers l'adhésion à part entière de la Palestine». «Le soutien écrasant à l'admission de l'Etat de Palestine envoie un message on ne peut plus clair : l'Etat de Palestine a une place légitime parmi les membres des Nations unies», a-t-il insisté. Il a rappelé, à cette occasion, les propos du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a assuré que «les efforts de l'Algérie ne cesseront pas jusqu'à ce que l'Etat de Palestine devienne membre à part entière des Nations Unies». Pendant ce temps, le mouvement anti-agression à Ghaza se répand comme une traînée de poudre à travers le monde. De «Sciences Po Paris» à «Harvard», en passant par le «Trinity College», les campus se mobilisent pour la Palestine. Une révolte estudiantine secoue, depuis quelques semaines, les universités américaines, françaises, britanniques, suisses, allemandes, canadiennes et mexicaines. Comme en 1968, lors des évènements contre la guerre au Vietnam, l'Université de Colombia a été au centre de la Révolte. Les Université de Yale et Harvard sont également dans la ligne de mire de cette révolte en raison des liens entre ces universités et l'entité sioniste. Les manifestations sont réprimées par la force, faisant réagir la Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression, Irene Khan. Elle a critiqué «les restrictions à la liberté académique aux Etats-Unis» dans le contexte des manifestations pro-palestiniennes dans les Universités, relevant un parti pris contre les pro-palestiniens sur les médias sociaux.»La manière dont la liberté académique est restreinte aux Etats-Unis porte atteinte aux droits des personnes à manifester contre la guerre et l'occupation en cours, y compris sur les campus des universités d'élite de l'Ivy League telles que les universités de Columbia, Harvard et Yale», a-t-elle déclaré au site d'information de l'ONU. Les protestations se sont étendues aux universités britanniques. En France, les forces de l'ordre ont évacué vendredi les étudiants qui occupaient depuis la veille la prestigieuse école parisienne Sciences Po, qui accueille 5.000 à 6.000 étudiants.


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