Treize universités algériennes figurent parmi les meilleurs établissements classés selon le dernier classement Webometrics. Il s'agit d'un classement international réputé pour sa prise en compte de la visibilité sur le Web. Parmi ces institutions d'enseignement supérieur distinguées, on retrouve l'niversité des Frères Mentouri de Constantine, l'usthb d'Alger (université des Sciences et Technologies Houari Boumediène), ainsi que l'université Aboubaker Belkaïd de Tlemcen. Le professeur Mohamed Bouhicha, Directeur général de la recherche scientifique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a souligné que «ces résultats témoignent des efforts remarquables déployés par une commission dédiée mise en place par le ministère, chargée spécifiquement d'accroître la visibilité des universités algériennes à l'échelle internationale». Le DG de la Dgrsdt qui intervenait hier, dans l'émission L'Invité de la rédaction, de la Chaîne 3 de la Radio nationale a fait savoir que ladite reconnaissance «est le fruit d'une stratégie active consistant à maintenir des sites web dynamiques». Cela se fait de manière continuelle et les contenus sont mis à jour et enrichis en langue anglaise», a-t-il révélé. «Ce qui permet ainsi de rayonner au-delà des frontières nationales», a-t-il davantage précisé. L'hôte de la Radio nationale, a également mis en lumière une autre avancée significative. Il s'agit du classement THE Young (Times Higher Education), où le nombre d'universités algériennes classées est passé de 11 à 21 entre 2023 et 2024». Le langage des chiffre est en effet révélateur. Il démontre une progression significative qui témoigne de l'engagement continu du pays envers l'excellence académique et son ambition de se positionner au plus haut niveau sur la scène internationale. L'objectif est d'attirer des étudiants étrangers, d'autant plus que les cours sont dispensés dans la langue de Shakespeare. Dans le cadre de la modernisation de l'université en Algérie et pour accroître sa renommée à l'échelle mondiale, le ministère de l'Enseignement supérieur et de laRrecherche scientifique a lancé le label «Study in Algeria une étoile». Un label qui reconnaît et officialise la capacité de nombreux établissements et résidences universitaires à recevoir, encadrer et offrir des programmes académiques de qualité aux étudiants internationaux. «Pour la troisième fois, l'Algérie a été' également classée dans la région Mena en matière de citation des publications scientifiques», a souligné Mohamed Bouhicha. Le responsable a dans ce sillage proposé de rétribuer les académiciens qui publient leurs travaux dans des revues de renommée, ce qui n'est pas hélas, fait». «C'est à travers ces incitations que certains pays se donnent la chance d'émerger dans les classements mondiaux», a-t-il déclaré, citant l'exemple les pays qui encouragent leurs chercheurs à l'instar de l'Arabie saoudite, la Chine, et la Russie. Le DG de la Dgrsdt a, par ailleurs, affirmé que «le département de Kamel Baddari a préparé l'agenda stratégique du secteur à l'horizon de 2030». Il s'agit d'un agenda qui repose sur cinq critères, dont «la nécessité d'avoir une recherche utile répondant au enjeux sociétaux, avoir une recherche qui est aux frontières des technologies avancées», a-t-il précisé. «La nécessité d'avoir une recherche qui s'adapte aux mutations internationales et le développement de notre culture scientifique» sont les deux derniers critères cités par le DG.