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Un mot en l'honneur de Malek Haddad
SALON INTERNATIONAL DU LIVRE D'ALGER
Publié dans L'Expression le 02 - 11 - 2006

Merdaci a permis à l'assistance de revisiter le parcours de l'amant de Yaminata.
Il y a des écrivains comme ça: ils sont rares, mais «omniscients». Ceci est le cas de Malek Haddad. Un écrivain hors pair. Un romancier qui, a laissé peu d'oeuvres, qui ont justement, à cause de cette rareté, résisté aux vents de l'amnésie. Mais que peut un livre face à une mémoire humaine trop oublieuse? Heureusement que, de temps à autre, on se rappelle de ceux qui, et ils sont trop peu, ont fait les beaux jours de notre littérature. Et là aussi, c'est le cas de Malek Haddad.
Un hommage lui a été rendu, mardi dernier, par l'Agence nationale d'édition et de publicité (Anep), dans le cadre de la 11e édition du Salon international du livre d'Alger. Comment évoquer donc ce talent, tout en prenant le soin d'évoquer l'homme sans pour autant l'éloigner de son oeuvre? L'équation est délicate. Mais, l'expérience a appris à l'homme que, simple est la solution des équations les plus ardues. Et qui le mieux peut parler d'un écrivain, au demeurant célèbre, que celui qui l'a connu et suivi son parcours? Les organisateurs de cet hommage ont fait appel à un ancien journaliste, parmi les doyens de la presse algérienne, M.Noureddine Merdaci.
La soixantaine consommée et assumant toujours ses fonctions de journaliste au Journal L'Expression, M.Merdaci a permis à l'assistance de revisiter le parcours de Malek Haddad.
Pour le conférencier, Haddad est de ces écrivains qu'on classe, à juste titre, parmi les «écrivains rares». «Malek Haddad n'est pas prolifique, mais le peu de livres qu'il a laissés atteste de son talent» a souligné, d'emblée, Noureddine Merdaci. Il faut souligner, dans cette optique, que Haddad a écrit, en tout et pour tout, sept livres, dont quatre romans, un essai et deux recueils de poèmes.
L'auteur de Je t'offrirai une gazelle, a certes écrit peu, mais il a écrit bien. Il faut souligner que dans ses écrits, l'enfant de Constantine n'emprunte pas mille chemins, aussi tortueux que sinueux, pour exposer son idée. Il va droit au but.
Son esprit de synthèse fait que ses romans ne dépassent jamais les 130 pages. Mais ses textes sont d'une consistance et d'une concentration sans égale. Au vu de son talent d'écrivain doublé d'un esprit poétique, Noureddine Merdaci regrette que notre écrivain ait abandonné l'écriture, alors qu'il vient tout juste de monter au faîte de sa gloire.
Le conférencier estime que cela est dû à un «pur blocage psychologique». «De tous les regrets de Malek Haddad, celui de ne pas avoir appris et maîtrisé la langue arabe est des plus amers» insiste M.Merdaci. Celui-ci a rappelé à l'assistance la fameuse phrase de Haddad qui est aujourd'hui en passe de devenir un adage: «j'écris le français, je n'écris pas en français».
L'auteur du Quai aux fleurs ne répond plus a, en effet, arrêté d'écrire une année avant l'indépendance. A la question de savoir quel est le thème abordé par l'écrivain et qui est toujours d'actualité, Nourredine Merdaci a évoqué, sans ambages, les mariages mixtes. «Malek Haddad a vécu un bon moment en France. Il a, tout en étant étudiant à Aix-en-Provence, exercé tous les métiers, y compris celui de saisonnier. Il s'est donc imprégné du vécu des algériens qui ont intégré la société française» a estimé le conférencier.
Celui-ci, il est bon de le rappeler, a minutieusement suivi le parcours littéraire de Malek Haddad. Noureddine Merdaci a intégré le journal El Moudjahid en 1966. Aujourd'hui, il est responsable des rubriques culturelle et internationale au journal L'Expression.


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