Les Houthis du Yémen ont revendiqué un tir de «missile balistique» sur le centre d'Israël, l'armée sioniste affirmant avoir intercepté un «projectile». L'opération visait une «cible vitale dans la région de Yafa (le nom arabe de Jaffa) en Palestine occupée» et a été «menée avec un missile balistique hypersonique», ont déclaré les rebelles yéménites dans un communiqué. L'armée sioniste avait indiqué plus tôt qu'un «projectile lancé depuis le Yémen avait été intercepté par les forces aériennes israéliennes avant son entrée sur le territoire israélien». Le projectile a été intercepté après que des sirènes eurent retenti dans plusieurs régions du centre d'Israël à l'aube, selon le communiqué de l'armée sioniste. Les Houthis ont, eux, déclaré avoir lancé un missile, Palestine 2, qu'ils décrivent comme un missile balistique hypersonique fabriqué au Yémen. Les résistants yéménites, soutenus par l'Iran, ont déjà lancé plusieurs attaques contre l'entité sioniste en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Ghaza, où se déroule une agression barbare sioniste contre la population civile depuis le 7 octobre 2023. En juillet dernier, une attaque de drone sur Tel-Aviv des Houthis avait tué un civil sioniste, provoquant des frappes de représailles américano-britanniques contre le port yéménite de Hodeida. Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, s'en prennent aussi régulièrement aux navires liés à l'entité sioniste, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, malgré les frappes menées par l'armée américaine, avec l'aide de l'armée britannique. L'agression contre Ghaza se poursuit toujours, avec des exactions dénoncées par la communauté internationale alors que la Cour pénale internationale (CPI) a lancé des mandats d'arrêt contre le Premier ministre sioniste et son ex-ministre de la Défense pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. L'agression génocidaire sioniste à Ghaza a fait au moins 44 429 martyrs, en majorité des femmes et des enfants, selon des données du ministère de la Santé palestinien, jugées fiables par l'ONU.