Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a saisi l'occasion de sa sortie médiatique pour s'exprimer sur les questions et les dossiers politiques qui impactent la scène nationale. Youcef Aouchiche s'est exprimé sur l'affaire de la convocation de l'ambassadeur de la France par le ministère des Affaires étrangères algérien en soulignant que «le FFS dénonce et exprime son désarroi par rapport à l'attitude de la diplomatie française qui s'ingère dans les affaires internes du pays». Le premier secrétaire national du FFS a rappelé que «ces comportements et réactions de la France macroniste montrent on ne peut plus clairement qu'elle s'est jetée d'une manière ahurissante dans les bras de l'extrême droite». Dans le même registre, le responsable du FFS a indiqué que «l'Algérie doit maintenir ses positions dans ses relations internationales, en général, et avec la France, en particulier». «Il faut que la France comprenne que l'Algérie est un pays souverain et indépendant», a-t-il signalé. À propos de la déclaration du Parlement européen sur l'Algérie, le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS) a précisé que «le FFS condamne la provocation et l'ingérence dans les affaires d'un pays souverain et maître de ses décisions». Le Parlement européen «doit d'abord s'intéresser aux droits de l'homme qui sont complètement piétinés en Palestine et dans d'autres régions du monde où le droit international est bafoué», a lancé Youcef Aouchiche. Continuant dans la même lancée, Youcef Aouchiche a insisté sur «l'urgence de renforcement et la consolidation de la sécurité nationale et son immunité à travers la mise en place d'un véritable front patriotique en mesure de donner un vrai sens à la mobilisation interne», a-t-il expliqué. Pour en finir avec le volet inhérent à la politique étrangère de l'Algérie, Aouchiche a signalé qu'il «faut continuer à défendre le principe de non-alignement et l'approche multilatérale au niveau international et de diversifier nos partenaires», a-t-il soutenu. Au niveau interne, le premier secrétaire national du FFS a insisté sur la mise en place le plus rapidement possible un Front patriotique qui doit être le prolongement réel de l'implication populaire pour qu'il puisse atteindre ses objectifs et concrétiser sa démarche. Dans ce sens, Aouchiche a souligné que «cela ne peut se faire qu'à travers le retour de la confiance d'une manière concrète entre le peuple et les institutions de l'Etat», a-t-il souligné. Dans le même sillage, Aouchiche a rappelé que cela ne peut se concrétiser que «par l'ouverture du champ politique, médiatique et le lancement de vrais débats sur les voies et moyens à même de permettre au pays d'avoir des instruments politiques efficaces pour parer aux risques et menaces qui le guettent au niveau de ses frontières». À propos du dialogue national, Aouchiche s'est exprimé sur les tenants et les aboutissants de cette initiative qui mérite d'être soutenue. Dans ce sens, le responsable du FFS a déclaré que «le dialogue que toute la classe politique attend sera peut-être graduel et, après, il rassemblera l'ensemble de la classe politique pour mettre en place les mécanismes et un cadre efficace pour aller vers le règlement définitif des vrais dossiers politiques». En ce qui concerne le nombre des partis qui existent sur la scène politique, Aouchiche a déclaré: «Le traitement doit être basé sur le respect de la loi mais aussi par une reconfiguration de la scène politique. D'ailleurs, le projet de loi de la réforme inhérente aux partis n'a pas pris en considération le volet lié à l'assainissement et une nouvelle reconfiguration de la scène politique.» Cet assainissement doit s'opérer, selon le FFS, «d'une manière démocratique et sur la base du respect clair et net de la loi et ne doit pas être un alibi pour se venger contre certains partis». Aouchiche a expliqué que la réussite de tout projet politique doit se faire d'une manière démocratique et qu'il ne faut pas qu'il soit imposé par des forces occultes afin que le principe de la représentativité politique soit respecté et que le processus démocratique soit renforcé et consolidé.