De capacité de production quotidienne de quelque 120 000 m3, elle répondra aux besoins immédiats et sans aucune rupture de l'aciérie Tosyali et de Bethioua, localité située à environ 50 km à l'extrême est de la wilaya d'Oran. Il s'agit d'une autre station de dessalement d'eau de mer dont le projet sera lancé dans les plus brefs délais. C'est ce qu'a affirmé le wali d'Oran, Samir Chibani, annonçant «le lancement bientôt des travaux portant sur sa réalisation». En opérant une sortie de travail, le wali a eu à superviser le terrain sur lequel le choix a été porté, celui-ci est de superficie de 11 hectares. Ladite station est mitoyenne de la station de dessalement de la zone de Mers El Hadjadj, localité située également à l'extrême est de la wilaya d'Oran. Le délai de réalisation étant fixé à 24 mois, le wali d'Oran a ordonné le lancement, dans les plus brefs délais, des travaux qui ont été confiés à l'entreprise Cosider Canalisations. Soutenu financièrement par l'entreprise sidérurgique Tosyali, celle-ci a mobilisé 20 milliards de dinars pour ce projet, qui porte, précisons-le, sur la réalisation de deux réservoirs de capacité de 60 000 m3 chacun. Alimentant, jusqu'ici l'usine en question en l'approvisionnant par d'importantes quantités d'eau de mer, la station de dessalement d'El Mactaa sera amplement allégée à la faveur de la réalisation de cette nouvelle unité dédiée à alimenter exclusivement l'aciérie. Dans si peu, l'eau ne risquera plus d'être frappée par la disette. En effet, la station de dessalement de Mers El Hadjadj a connu récemment des travaux de maintenance dans le but d'augmenter la production quotidienne de 400 000 à 420 000 m3/ jour. Parallèlement, la station de dessalement d'eau de mer de Cap Blanc, dans la commune d'Ain El Karma, à Oran, entre, comme prévu, dans la phase de production de grandes quantités d'eau potable à lâcher dans les grandes canalisations de distribution. C'est ce qu'a laissé entendre le groupe Sonatrach qui vient d'annoncer «la réussite de la première opération de production d'eau à partir de l'unité d'osmose inverse de la station de dessalement de Cap Blanc dans la wilaya d'Oran». «Cette première opération a été réalisée à la fin de la journée de samedi, à partir de l'unité d'osmose inverse», a ajouté la même source, soulignant que «cette opération entre dans le cadre des essais techniques qui ont été lancés le 9 janvier de l'année en cours». «Il s'agit de la principale unité dans le processus de dessalement de l'eau de mer avant le démarrage de la distribution d'eau», a fait savoir la même source. D'une capacité de production de 300000 m3/jour, la station de Cap Blanc alimentera en eau potable 3 millions de citoyens. Infrastructure stratégique, sa réalisation a été assumée par la Société nationale de génie civil et bâtiment (GCB), sous la supervision de l'Algerian Energy Company (AEC), ces deux filiales relèvent du groupe Sonatrach, alors que l'assistance technique a été assurée par l'Entreprise nationale de grands travaux pétroliers (ENGTP). Ces projets s'ajoutent aux stations alimentant la wilaya d'Oran en l'occurrence la station Kahrama d'Arzew (25000 m3/j), celle-ci est également approvisionnée par ce liquide vital par la géante adduction Mostaganem-Arzew-Oran, connue sous l'abréviation de MAO, ainsi que via les sources classiques comme les barrages de Gargar et Sidi Abed, à Relizane, et le barrage Beni Bahdel, dans la wilaya de Tlemcen.