L'activité partisane de ce dernier week-end s'est distinguée par la sortie médiatique de la secrétaire générale (SG) du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, de Abdelkader Bengrina, président du Mouvement el-Binaa et de la présidente du parti Tajamou Amel El-Djazaïr (TAJ), Fatima Zohra Zerouati. La SG du PT, Louisa Hanoune, en l'occurrence, a saisi l'occasion de la rencontre qui a été organisée avec les militants et cadres de son parti pour aborder les multiples questions politiques qui animent la scène nationale. À ce propos, la première responsable du PT a mis en exergue «l'ouverture d'un dialogue national, démocratique et inclusif, entre les divers acteurs et composantes de la société, dont les partis, les associations et les organisations syndicales, pour contribuer à la suggestion de solutions aux différentes questions nationales», a-t-elle affirmé lors de sa rencontre avec ses militants dans la wilaya de Touggourt. Hanoune à plaidé pour la mise en place d'un plan national qui participerait, selon elle, «à développer des investissements publics créateurs de richesse et générateurs d'emplois permanents susceptibles de résorber le chômage». En bref, elle appelle à l'élaboration d'une véritable stratégie nationale de développement autonome qui prendra en charge l'économie nationale et qui réhabilitera le secteur public sur une base solide et compétitive. La secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a rappelé que «le parti continue de militer pour préserver la dignité de la classe ouvrière et améliorer ses conditionssocioprofessionnelles, et le renforcement de l'action syndicale afin de préserver les droits et libertés fondamentaux des travailleurs», a-t-elle précisé. Dans un autre registre, la SG du PT a tenu à saluer les décisions en rapport avec «les dispositions socio-économiques prévues dans la loi de finances de 2025, en matière de soutien du pouvoir d'achat du citoyen et d'amélioration des conditions professionnelles des travailleurs, notamment l'augmentation des salaires», et d'ajouter que «nous saluons le rôle important joué par la diplomatie algérienne et sa position constante et honorable dans la défense des causes justes, à leur tête la question palestinienne», a-t-elle insisté. De son côté, le président du Mouvement el-Binaa, Abdelkader Bengrina, s'est exprimé sur la victoire diplomatique que vient d'engranger l'Algérie au niveau de l'UA, au poste de vice-président de la Commission de l'Union africaine. Dans ce sens, Bengrina a indiqué que «cette victoire reflète la fidélité des pays africains au rôle joué par l'Algérie au service des frères africains, rôle que l'Algérie n'a abandonné à aucun moment, contrairement au Makhzen qui s'est retiré de l'Union en 1984 pour y revenir ensuite en 2017 avec un agenda dont le titre est d'inciter à la sédition, de déformer l'image de l'Algérie et de défendre l'accès,puis la pseudo appartenance de l'entité sioniste, au sein de l'Union», a-t-il souligné. Il a ajouté dans le même sillage que«ce sacre africain s'inscrit dans la continuité du rôle joué par l'Algérie dans les couloirs du Conseil de sécurité pour la défense des causes justes, et son plaidoyer continu en faveur des pays faibles, notamment africains et du Tiers-Monde. C'est une victoire pour l'Afrique, pour l'unité africaine et pour un avenir transparent du continent», a-t-il affirmé. Bengrina a salué le grand travail accompli par la diplomatie algérienne en précisant que «la créativité du personnel diplomatique a permis de ramener l'Algérie au premier plan de l'action continentale et internationale, grâce à la sagesse algérienne et aux orientations de leadership du président de la République», a-t-il soutenu. La présidente du parti Tajamou Amel El-Djazaïr (TAJ), Fatima Zohra Zerouati, s'est exprimée à son tour sur les questions nationales en focalisant son intervention, particulièrement sur la «fidélité au message des martyrs et à la valorisation éternelle de leurs sacrifices», a-t-elle précisé. À ce propos, la présidente de TAJ a mis l'accent sur la place et le rôle de la Mémoire nationale, à savoir que «les Chouhada et les moudjahidine ont offert leur sang pour la libération de l'Algérie et son peuple du joug colonial français, raison pour laquelle nous devons préserver leur mémoire et assumer la responsabilité de sauvegarder leur héritage et le transmettre aux générations futures».