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«Il n'y a pas d'écriture innocente»
Omar Kazi tani, écrivain, à L'Expression
Publié dans L'Expression le 03 - 03 - 2025

L'Expression: Votre très long parcours dans l'Education nationale a-t-il été d'un apport dans l'écriture de vos livres?
Omar Kazi Tani: Il est souvent admis que le métier d'enseignant ouvre de larges perspectives scripturales, artistiques et socioculturelles. Mes quatre décennies au service de l'Education nationale, m'ont, en effet, permis d'exprimer des besoins d'expression. Lorsque l'on enseigne une langue, on s'intéresse à son architecture, son histoire et son impact sur la société. L'apport de mes activités professionnelles est indéniable.
Qu'est-ce qui vous a poussé à l'écriture littéraire?
Tout individu, confronté à ses souvenirs, ses expériences et les influences sociales extérieures, ressent le besoin de dire pour se dire. En quelque sorte, se découvrir à autrui et s'identifier à travers sa vision du monde. Ce sont les réminiscences qui émergent et se transforment en message à transmettre.
Dans vos oeuvres, vous décryptez les us et coutumes de notre société en leur accordant une grande importance. Pourquoi?
Au fond de notre profil social somnole le citoyen, le conservateur, l'amoureux des pages glorieuses de sa société. Il est tenté de toujours exprimer son attachement aux valeurs intellectuelles, historiques et même spirituelles de ses origines. Notre riche patrimoine national, tant sur les plans artistiques, historiques et en matière de vestiges et d'architecture sont de solides moyens pour mettre en exergue notre identité.
L'imaginaire n'est pas en reste dans vos oeuvres. Peut-on en savoir plus?
L'imaginaire est un complément inévitable dans toute oeuvre. La sculpture en est le meilleur exemple. L'écriture dans sa charpente communicative a besoin de digressions, de métaphores, d'ellipses pour faire avancer la trame narrative. La langue offre des outils d'évasion et favorise la quête de l'authenticité et des souvenirs.
Quelle est la part du réel et celle du fictif dans vos romans et récits?
Un auteur a besoin de captiver le lecteur et d'en faire un acteur potentiel. Le héros d'un récit puise son influence dans ce qui est vraisemblable. Il n'y a pas d'écriture innocente et c'est à travers cette fusion entre le réel, l'authentique et le fictif que se tissent les phases du récit. Le souci de l'auteur est celui de trouver la meilleure approche pour faire du fictif acceptable par les représentations mentales des lecteurs. De ce fait la perspicacité, la décence et la prudence sont des points cruciaux pour faire passer un message acceptable.
Qu'en est-il de la part de l'autobiographie dans vos oeuvres?
Chaque auteur a sa manière de «se raconter» et le récit autobiographique est souvent omniprésent dans les ouvrages. Dans mon roman De l'autre côté de la source publié en 1999 chez L'Harmattan à Paris, j'ai tenu à éterniser le rôle des grands parents à travers les contes de mon enfance. Ce roman tient lieu de mémoire et occasionnellement des résurgences servent d'autres récits.


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