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Hommage à cheikh Farès Manseur
Béjaïa
Publié dans L'Expression le 15 - 03 - 2025


Les soirées de cette année se tiennent en hommage à cheikh Fares Manseur, appelé affectueusement «Farès Rouget» qui a beaucoup donné à la chanson chaâbie béjaouie. La placette de Sidi Soufi, un lieu emblématique de la capitale des Hammadites , a retrouvé son statut de point de rencontre prisé grâce aux soirées chaâbies qui s'y déroulent. Cette musique populaire, véritable phénomène culturel, qui rappelle l'authenticité et la richesse musicale des traditions locales, a insufflé une nouvelle vie à cet espace public, souvent oublié au profit d'autres attractions urbaines et déserté récemment après le grand déménagement de tout un quartier mythique de la haute ville de Yemma Gouraya vers le nouveau pôle urbain Ighzer Ouzarif. Un lieu ressuscité grâce à l'engagement et l'abnégation de Rachid Aïzel, un enfant du quartier, précurseur des soirées chaâbies dans cette même placette depuis longtemps. Epaulé et soutenu dans son oeuvre par le comité des fêtes de la ville de Yemma Gouraya, «c'est à partir de cette même placette que s'est donné le grand élan des soirées chaâbies à Béjaïa. Un élan qui a gagné plusieurs autres quartiers du chef-lieu aujourd'hui. C'est tout à fait normal, et c'est un devoir de revenir au lieu de la naissance des soirées chaâbies. On ne doit surtout pas laisser mourir un patrimoine matériel et immatériel aussi important de notre histoire. Je remercie le comité des fêtes qui nous a accompagnés dans notre mission», nous déclare avec beaucoup d'émotion cheikh Rachid Aïzel. En effet, Sidi Soufi n'est pas seulement une placette; c'est un lieu chargé d'histoire et de mémoire collective. Anciennement fréquentée par les habitants pour des rencontres conviviales, elle avait peu à peu perdu de son éclat en raison du transfert urbain vers la plaine qu'a traversée l'ancienne ville. Cependant, l'initiative de revitaliser cet espace par le biais des soirées chaâbies a suscité un engouement populaire sans précédent. Le chaâbi, genre musical populaire en Algérie, incarne les racines culturelles du pays. Les soirées dédiées à ce genre musical se veulent non seulement festives, mais aussi inclusives, rassemblant des générations diverses autour des rythmes entraînants. Inviter des artistes locaux et nationaux à performer dans cet espace a permis de rendre hommage à la musique traditionnelle tout en encourageant la participation des jeunes talents. Les soirées ramadhanesques du comité des fêtes sont dédiées cette année à une figure emblématique de la musique et chanson chaâbies, cheikh Farès Manseur appelé communément et respectueusement et surtout affectueusement «Farès Rouget». Chaque soir, après le rituel spirituel des prières de tarawih, la placette se transforme en une scène vibrante, où les mélodies chaâbies résonnent et où la convivialité des rencontres entre amis et famille s'épanouit. Les habitants et les visiteurs s'y retrouvent pour se distraire en oubliant un tant soit peu les péripéties du mois de Ramadhan avec son lot de problèmes liés à la vie chère. La première soirée fut animée par les deux talentueux interprètes chaâbis Sofiane Achour et Sofiane Ketfi. Une soirée inaugurale qui a drainé une grande foule en dépit de la tenue de pas moins de dix autres plateaux à travers les différents quartiers de la ville dédiés à la musique chaâbie. Un riche programme attend les mélomanes et les adeptes de ce genre musical durant le reste du mois sacré, on citera entre autres, le retour tant attendu de cheikh Nacer Djebar, Kamel Belahcen, Nacer Merzouk, cheikh H'sinou Fadli, Merouane Zeghraoui, ...etc. Au-delà de l'animation des soirées, la revitalisation de la placette de Sidi Soufi a des répercussions positives sur l'activité commerciale La réussite de ces soirées chaâbies pourrait inspirer d'autres initiatives similaires dans la ville et au-delà. En redonnant vie à des espaces publics sous-utilisés grâce à la culture et la musique, les villes peuvent renforcer leur tissu social et économique. Enfin, la placette de Sidi Soufi, grâce aux soirées chaabies, est en train de redevenir en l'espace de ce mois sacré de Ramadhan, le coeur battant de la communauté. Cette renaissance culturelle offre un bel exemple de la manière dont la musique et la convivialité peuvent transformer des espaces et rapprocher les gens, maintenant et pour les générations futures.

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