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Le président sénégalais Faye assure avoir «tout fait»
Pour faire revenir les pays de l'AES dans la Cédéao
Publié dans L'Expression le 06 - 04 - 2025


Le Mali, le Burkina et le Niger, qui ont quitté la Cédéao, sont «libres de leurs choix», a déclaré vendredi le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, assurant avoir «tout fait» pour les faire revenir dans l'organisation sous-régionale. En janvier, les trois pays sahéliens ont quitté la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) qu'ils estiment notamment inféodée à la France, et ont formé l'Alliance des Etats du Sahel (AES). Début juillet 2024, le président Faye a été désigné médiateur par la Cédéao auprès de ces trois Etats dirigés par des militaires. « J'ai plaidé pour que les gens se retrouvent autour d'une table et discutent pour préserver les chances de maintien d'une organisation sous-régionale forte», a-t-il déclaré lors d'un entretien marathon de quatre heures en ouolof (langue locale). « J'estime qu'en faisant cela j'ai accompli mon devoir. (...) Mais il reste que ces pays-là comme d'autres sont souverains. Ils sont libres de leurs choix et ce sont eux qui décident de ce qu'ils veulent faire et là où ils veulent aller», a-t-il ajouté. « Tout ce que nous leur devons, c'est de respecter leur volonté, en sachant que nous avons fait tout notre possible pour les réintégrer» dans la Cédéao, a-t-il dit. Il a toutefois souligné que le Mali voisin, ainsi que le Burkina et le Niger «restent des partenaires privilégiés de longue date». Interrogé sur les nouvelles relations entre son pays et la France, ancienne puissance coloniale, Faye a affirmé que cette dernière «reste un partenaire important pour le Sénégal sur tous les plans». Mais «il arrive qu'à un certain moment de son histoire, un pays décide de réorienter sa trajectoire. Et c'est ce qui s'est passé (concernant) la présence militaire» française dans le pays. En novembre 2024, Faye avait annoncé la fin en 2025 de toute présence militaire française et étrangère sur le sol national. Début mars, plusieurs installations utilisées par l'armée française à Dakar ont été restituées au pays, les premières transférées dans le cadre de ce retrait d'ici la fin de l'année. Le président Faye a par ailleurs évoqué plusieurs autres sujets sur la situation dans son pays. Il a notamment «juré» de faire appliquer, après sa promulgation, la loi révisant l'amnistie votée sous l'ex-président Macky Sall en retirant, notamment les «crimes de tortures, d'assassinat et meurtre» et adoptée mercredi par l'Assemblée nationale. Cette loi d'amnistie avait été adoptée en mars 2024, dans les dernières semaines de la présidence de Macky Sall (2012-2024), afin d'apaiser les années de tensions politiques entre 2021 et 2024 avec des dizaines de morts et des centaines d'opposants arrêtés dont les actuels président et Premier ministre Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. « Ne pas faire la lumière sur cette histoire serait un précédent mortifère», a-t-il ajouté. Interrogé sur d'éventuelles poursuites contre l'ex-président Sall sur sa gestion du pays, Faye a assuré ne faire «aucune fixation» sur lui, mais que personne «n'est au-dessus de la loi».

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