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Bassirou Faye ne veut pas d'une rupture brutale avec la France
Sénégal
Publié dans L'Expression le 15 - 07 - 2024

Le nouveau président sénégalais Bassirou Faye a dit samedi sa volonté de discuter avec «sérénité» la question de la présence militaire française dans son pays, mais «sans rupture brutale». M. Faye, élu sur la promesse d'une rupture avec l'ancien système, ne s'est pas prononcé sur la date de fermeture éventuelle des bases françaises. «Je ne peux pas vous dire quand ça aura lieu parce que même les modifications qui doivent intervenir entre pays doivent être discutées en toute sérénité et en toute amitié. Je ne pense pas qu'on ait besoin aujourd'hui, quel que soit le partenaire, d'aller vers des ruptures brutales», a-t-il déclaré, répondant à une question d'une journaliste. Le président français Emmanuel Macron avait récemment annoncé que son pays prévoyait de réduire à quelques centaines d'hommes sa présence militaire en Afrique de l'Ouest et centrale.
La France dispose de plusieurs emprises militaires à Dakar. Elle a commencé à réduire sa présence en 2023 et ne devrait conserver qu'une centaine de militaires au Sénégal, contre 350 actuellement. M. Faye a aussi reconnu dans un entretien en langue wolof accordé à des médias sénégalais que la Cedeao était en difficulté après le départ de trois de ses membres et a dit envisager avec humilité et sans illusion sa tâche de médiateur pour les convaincre de revenir. Il s'est engagé à essayer de faire revenir les trois pays défectionnaires de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), le Mali voisin, le Burkina Faso et le Niger, autour de la table de négociation. «J'ai la chance où la malchance de ne pas avoir été là quand les sanctions étaient prises par la Cedeao contre les Etats de l'AES. Ces Etats ne me regardent (pas) comme étant quelqu'un parmi ceux qui les ont sanctionnés. Donc ils ont cette facilité à me parler plus qu'ils ne peuvent le faire avec les autres. C'est un atout qu'il faut mettre au service de la communauté», a-t-il fait valoir.
Le président a par ailleurs évoqué plusieurs autres sujets sur la situation dans son pays. M. Faye a réaffirmé sa volonté de renégocier les contrats mal négociés selon lui par l'ancien régime. Il a dit son intention de saisir la justice si les audits lancés dans tous les secteurs sur la gestion de l'argent public sous l'ancienne présidence révélait des malversations. Il a assuré avoir trouvé un pays dans l'»urgence». Bassirou Diomaye Faye, 44 ans, a été élu au premier tour de la présidentielle de mars dix jours après être sorti de prison avec son ancien mentor Ousmane Sonko, qu'il a nommé Premier ministre. Les nouvelles autorités ont depuis baissé les prix des produits de première nécessité et ouvert un vaste chantier de réforme de la justice. M. Faye s'est également rendu dans plusieurs pays de la région et en France. Il a participé la semaine passée à son premier sommet de la Cedeao. Bassirou Diomaye Faye assure que le fondement de son projet est «la réhabilitation des institutions de la République» et «la restauration de l'Etat de droit» bafoués selon lui par le régime du président sortant Macky Sall. Il dit vouloir lutter contre «l'hyperprésidentialisme», qui a engendré une «mainmise de l'exécutif sur le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire» et a conduit ces dernières années, selon lui, à une «instrumentalisation de la justice» pour traquer les opposants et les emprisonner.


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