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Le sevère réquisitoire d'Ouyahia
STRATEGIE ECONOMIQUE DU GOUVERNEMENT BELKHADEM
Publié dans L'Expression le 30 - 01 - 2007

Ce qui semble le plus gêner Ouyahia, c'est la remise en cause des décisions économiques prises à l'époque où il dirigeait l'Exécutif.
Pour la première fois, depuis son départ de la chefferie du gouvernement, M.Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND, critique ouvertement les choix économiques de son successeur. Invité hier, au forum de la Chaîne I de la Radio nationale, il a prédit l'échec de la stratégie industrielle établie par M.Hamid Temmar, le ministre des Participations et de la Promotion des investissements. «Ce ne sont pas les stratégies et les théories qui vont booster l'économie nationale, il en existe beaucoup dans les tiroirs du gouvernement. Certaines ont été même montées avec l'aide de l'expertise étrangère. Ce dont le pays a plus besoin, c'est d'un appui indéfectible à l'investissement sur le terrain», a-t-il attesté.
Ouyahia ne s'arrêtera pas là. Il cite le projet de Temmar dont le sort ne serait pas très différent de celui des stratégies imaginées de 1962 à ce jour. Chaque secteur a ces spécificités; une théorie industrielle globale a de faibles chances d'aboutir à ces objectifs. Il a cité, dans ce sens, l'exemple de la Snvi qui a besoin, selon lui, d'un plan de redressement approprié, «c'est le cas aussi de plusieurs autres projets», a-t-il soutenu.
Très sûr de lui, Ouyahia, qui a troqué sa casquette de chef de gouvernement depuis huit mois, a douté de l'efficacité du staff de M.Abdelaziz Belkhadem: «Heureusement que le président de la République a pris personnellement la décision de payer par anticipation la dette extérieure algérienne.» Sans l'expliciter, il laisse entendre que c'est là le seul choix économique positif pris ces derniers temps. L'autre mesure critiquée vertement a trait au recul enregistré dans l'octroi des avantages fiscaux aux investissements dans le domaine des services. «Je considère que c'est une mauvaise décision. A mon avis, il ne faut pas hésiter à appuyer toutes les activités d'investissement sans exception», a-t-il lâché.
Mais ce qui semble le plus gêner Ouyahia, c'est la remise en cause des décisions économiques prises à l'époque où il dirigeait l'Exécutif. «Le gouvernement a pris des mesures encourageant l'investissement dans le Sud et les Hauts-Plateaux, durant ses réunions hebdomadaires tenues au début de l'année 2006, précisément aux mois de janvier et mars. A ce jour, aucune suite ne leur a été donnée.» «Où en sommes-nous, a-t-il ajouté, des baisses des taux d'intérêt pour les crédits à l'investissement engagées dans les wilayas les plus enclavées?» En somme, le conférencier a renvoyé l'ascenseur à son successeur, ou plutôt au parti majoritaire, le FLN, qui, rappelons-le, a mené une longue et rude campagne contre l'ex-chef de gouvernement, avec comme argument «l'inefficacité» de son programme économique.
Malgré ces réserves, l'orateur précise: «Je ne suis pas sorti du gouvernement pour rallier le camp de l'opposition.» Le secrétaire général du RND réitère à qui veut l'entendre son soutien indéfectible au programme du président de la République. L'idée «d'un gouvernement de l' ombre» ne l'intéresse pas, fait-il savoir. «Je n'ai pas le droit de donner des instructions au ministre de la Jeunesse et des Sports ou encore à celui des Transports (tous les deux membres du RND), pour la simple raison que le parti n'a pas pour mission de s'immiscer dans le travail du gouvernement.»
Preuve en est, Ouyahia ne demandera pas un remaniement ministériel. «Cela ne nous intéresse pas au RND». Les raisons sont diverses. Premièrement, ce parti persiste que la décision relève des prérogatives du président de la République. Idem pour la révision de la Constitution. «Le président, a-t-il soutenu, n'a même pas besoin de solliciter les partis pour réviser le texte fondamental».
La divergence autour de ce dernier point entre les partis de l'Alliance est telle que la question n'a même pas été retenue à l'ordre du jour lors du sommet, tenu à huis clos la semaine précédente. «Non, nous n'avons pas parlé de la révision de la Constitution.» Rebondissant sur cette rencontre justement, qui n'a pas été sanctionnée par un communiqué, l'invité du forum de la Radio révèle que les discussions ont tourné autour des prochaines élections législatives. Ouyahia a réitéré le fait qu'il serait «impossible» de jumeler les deux échéances électorales pour des raisons techniques, mais aussi propres à l'organisation des partis. L'absence «d'union» entre les trois partis de l'alliance est due au retard affiché par le FLN dans la restructuration de ses antennes. En dépit de cela, il affirme que sa formation tient à cette entité, née pour servir le projet du président. Ce qui ne l'a pas empêché de s'attaquer aux initiatives lancées par certains partis, à l'image du MSP, pour lutter contre la fraude. «Celui qui a des preuves doit les présenter à la justice sans tapage.» Apostrophé sur le procès Khalifa, Ouyahia a affirmé que «celui qui a bénéficié de deux billets d'avion gratuits n'est pas forcément coupable» affirmant son entière disponibilité à témoigner dans cette affaire et dans celle ayant trait au scandale de la Bcia si la justice le convoque.
Enfin, Ouyahia estime que le parti a mûri depuis sa création en 1997 et qu'il nourrit de grandes ambitions pour les prochaines joutes électorales.


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