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30.000 cadres algériens sont à l'étranger
SELON LE PRESIDENT DE LA FOREM
Publié dans L'Expression le 09 - 04 - 2007

Ces derniers peuvent contribuer au développement du pays à partir de l'étranger.
L'Algérie fait partie des pays qui constituent un «réservoir» de compétences pour les pays développés. Que faire pour stopper l'hémorragie et comment peut-on associer ces derniers au développement du pays? Ce sont autant de questions auxquelles les participants à la prochaine conférence des compétences algériennes à l'étranger, prévue pour les 16,17 et 18 de ce mois, tenteront d'y répondre. Invité hier au forum d'El Moudjahid, qui a été consacré à ce thème, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), Mustapha Khiati, a estimé que «les cadres algériens établis à l'étranger peuvent contribuer au développement du pays là où ils sont». Il est nécessaire, a-t-il soutenu, d'ouvrir les portes pour une coopération entre les compétences nationales et celles établies à l'étranger, de créer par là même un réseau entre les deux parties. Si les Algériens de la diaspora ont maintes fois exprimé leur disponibilité à mettre leur savoir-faire au service de leur pays, il n'en demeure pas moins que les pouvoirs publics n'arrivent pas encore à mettre en place un environnement favorable à leur retour, estime M.Khiati. Certains, en désespoir de cause de voir les expatriés revenir, doutent même de la capacité des pouvoirs publics à retenir ceux qui ne sont pas encore partis. Les spécialistes s'accordent à dire qu'il y a une production scientifique qui est en train de se développer dans notre pays mais qui n'est pas valorisée.
Des études ont révélé que le nombre de chercheurs algériens ayant émigré au cours des dix dernières années, a atteint 40.000. Ce n'est pas tout. La perte financière engendrée par cette hémorragie, entre 1992 et 1996, s'élève à 40 milliards de dollars. Faute de bonne gouvernance, les pays en voie de développement, à l'exemple de l'Algérie, perdent, annuellement, environ 50% de leurs ressources.
Selon un rapport du Cnes publié en juillet 2005, il a été indiqué que sur un total de 10.000 médecins étrangers immigrés en France, plus de 7000 sont des Algériens, dont 2000 dans la seule région parisienne. Selon des estimations faites à cet effet, il en ressort un départ de quelque 71.500 diplômés algériens vers la France dans la période 1994-2006. Pour sa part, l'Institut national de la statistique et des études économiques français (Insee) a recensé quelque 99.000 chefs d'entreprise d'origine algérienne en Europe, dont une majorité en France. Aux Etats-Unis, la communauté algérienne composée d'environ 18.000 personnes compte néanmoins 3000 chercheurs et scientifiques de «très haut rang».
Le Canada est également devenu une terre d'accueil pour de nombreux cadres algériens. Ces quelques chiffres, loin d'être exhaustifs de l'exode massif des cadres et élites algériens, renseignent, si besoin est, sur l'état délétère du pays, et la place qu'accordent nos gouvernants au savoir. Ce phénomène de déperdition en ressources humaines du pays doit être appréhendé dans sa globalité. Il est lié à la mal-vie associée à l'absence de civisme et aggravée par la corruption qui rendent ce phénomène pareil à un cancer qu'il faut traiter avec une forte chimiothérapie, si l'on veut sauver le pays.


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