Le coordonnateur national du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), M.Rahmani Abdelmalek, a fait état, dimanche à Alger, d'une mauvaise gestion des fonds publics affectés à l'université. L'Etat a alloué des montants colossaux à l'université mais ces fonds ont fait l'objet d'une mauvaise gestion, a indiqué M.Rahmani dans une conférence de presse. Le Cnes chargera certaines de ses sections syndicales locales d'élaborer des rapports détaillés objectifs sur la mauvaise gestion au niveau de l'université, a-t-il précisé affirmant que ces rapports permettront au Conseil de contribuer en tant que partenaire social au contrôle de toute mauvaise gestion, qu'il s'agisse du volet financier ou administratif. Cette mesure tend à associer le Cnes aux efforts visant à conférer davantage de performance et de stabilité à l'université algérienne, a-t-il ajouté. S'exprimant sur la privatisation de l'université algérienne, le responsable a souligné que le Cnes appuie le principe d'une université nationale publique de qualité. Par ailleurs, M.Rahmani a affirmé que les dossiers des salaires et du statut de l'enseignant figurent parmi les dossiers sur lesquels repose la plate-forme de revendications du Cnes. Améliorer la situation de l'enseignant est une condition sine qua non pour améliorer la qualité des performances et des missions de l'université, a-t-il affirmé appelant, dans ce contexte, les autorités concernées à accélérer les mesures inhérentes à ces deux dossiers.