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Quand le crime reste impuni...
Publié dans L'Expression le 08 - 05 - 2007

N'est-ce pas là un autre crime contre l'humanité qui mériterait bien un châtiment?
Le 8-Mai 1945 est une date mémorable qui restera, à jamais, gravée dans la mémoire algérienne...Ce fut le jour où l'Algérie a connu l'événement le plus sanglant de son histoire... suite à un soulèvement populaire des Algériens contre l'occupation française. Un soulèvement qui se voulait calme et pacifique. Une répression féroce et sans limite s'est abattue sur les populations de Sétif, Guelma et Kherrata, dans l'est algérien.
A sa demande de liberté et de dignité, le peuple algérien a eu comme réponse, près de 10 jours de massacres collectifs pendant lesquels les pires crimes ont été commis. Sous la direction du général Duval, «le boucher de Sétif», l'armée coloniale s'en donne à coeur joie: elle fusille, exécute, torture, jette par les ponts, viole; son aviation et sa marine bombardent les villages, ses fusils mitraillent à longueur de journée tout ce qui bouge...
C'est l'horreur et la bestialité sous toutes ses formes. On comptabilise alors près de 45.000 victimes de cette barbarie coloniale qui ne dit pas son nom et qui se voulait sans doute, une manière de faire taire, de corriger et de dissuader le peuple algérien quant à une nouvelle tentative de rébellion. Le boucher n'avait-il pas ricané ainsi à ce sujet: «Je vous ai donné la paix pour 10 ans, mais il ne faut pas se leurrer, tout doit changer en Algérie». Et effectivement, à partir de là, tout allait changer. Une sérieuse prise de conscience s'installe de ce fait chez le peuple algérien qui commence, dès lors, à s'insurger contre cette domination illégitime et ce colonialisme dévastateur qui a bouleversé l'ordre social, économique, institutionnel et légal des choses.
De là, le chemin vers la liberté, la dignité et l'indépendance fut enfin tracé...chemin, certes, sinueux, tortueux, amer et douloureux, semé d'embûches et de failles, mais qui a quand même fini par mener à la victoire. Mais cette atrocité commise au nom de la colonisation, n'est-elle pas une barbarie coloniale sauvage, une sorte de «racisme institutionnalisé» qui témoignait d'un mépris réel, total et absolu envers la vie humaine? N'est-ce pas là un autre crime contre l'humanité qui mériterait bien un châtiment?
Du moins, reconnaissance et réparation? Aujourd'hui, n'est-il pas temps d'en parler à coeur ouvert et d'en demander réparation? Ce sont-là encore des comptes qui s'ajouteraient à tout le reste...Cette date souvenir, jour de fête en Europe et de réconciliation aujourd'hui, jour de deuil en Algérie, qui a pourtant participé à la libération de l'Europe et de la France, réveille, encore une fois, une douleur enfouie mais jamais apaisée, et interpelle les consciences, mortes ou endormies, quant à une possible et légitime demande de «réparation» du mal commis. Mais à cette question de réparation justement, une autre question primordiale s'impose d'elle-même, celle du dispositif juridique servant à d'éventuels poursuites. En Algérie, ce dispositif est inexistant. Depuis l'indépendance, aucune loi n'est venue qualifier juridiquement le colonialisme comme une agression ayant justifié en droit international, une résistance. La question de la poursuite des crimes de guerre reste alors une simple déclaration et rien n'a encore été fait concrètement pour exercer des poursuites.


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