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Le refus de l'alternance
REPUBLIQUES DYNASTIQUES ET AUTRES MONARCHIES
Publié dans L'Expression le 23 - 08 - 2007

«Mesmar Djéha et ahna imout Kaci» Dictons populaires qualifiant les personnes rivées au pouvoir.
Il est connu que l'une des causes les plus importantes du malheur des pays en voie de développement vient de la boulimie du pouvoir par les dirigeants qui, dans l'immense majorité, accèdent à la magistrature suprême par des «procédés» singuliers qui, avec une justice aux ordres, nous donnent les ingrédients d'une république bananière. Nous allons tenter de décrire ci-après les mésaventures de la plupart des pays africains et arabes, dirigés par des dirigeants ad vitam aeternam et qui, progéniture oblige, font ce qu'il faut comme combines pour introniser leurs descendants qui, naturellement, n'ont aucune légitimité si ce n'est celle d'être nés sous une bonne étoile. Examinons à titre d'exemple, la situation en Afrique. La démocratie, dit-on, suppose d'accéder à la tête de l'Etat grâce à une élection. Un principe que nombre de dirigeants africains foulent aux pieds, se comportant comme des monarques. Le quotidien ivoirien Nord-Sud présente quelques futurs héritiers. L'exemple togolais, pays où Gnassingbé Eyadema, après trente-huit ans de règne, a passé la main à son fils Faure, pourrait en inspirer bien d'autres. Si bien que, le 5 février 2005, après le décès d'Eyadema père, le fils a aussitôt été désigné président par l'armée. Ce choix controversé a été avalisé par la majorité des députés togolais grâce à une révision express de la Constitution....Avant sa mort, Brahim Déby (assassiné le 2 juillet 2007 à Courbevoie, en France), fils du président tchadien Idriss Déby, avait occupé différentes fonctions au sein du pouvoir tchadien. Brahim était même surnommé «le petit président». Au Sénégal, le président Abdoulaye Wade souhaiterait voir son fils prendre sa place. En Egypte, Gamal Moubarak se prépare. Il est déjà à la tête de la commission politique du parti de la majorité (en septembre il devrait, sauf imprévu, être promu secrétaire général du parti par le Raïs depuis son lit dans un hôpital allemand). Avec ces exemples sur le continent africain, qui ne sont pas exhaustifs, on voit aisément où mène une longévité exceptionnelle au pouvoir. Au fil du temps, bien des gens finissent par penser qu'il est inscrit dans leurs gènes de diriger les autres. Cela pourrait donner des idées à certains.(1)
Successions préparées
«En Libye, Seif Al-Islam semble bien placé pour succéder à son père... A la tête de la fondation El Gueddafi non gouvernementale, il est en fait le ministre officieux des Affaires étrangères libyennes. Seif Al-Islam El Gueddafi se livre à de violentes attaques contre le régime libyen. Pour Al-Quds-Al-Arabi, c'est juste une manière de préparer en douceur la succession familiale. Certains des discours récemment prononcés en Libye pourraient être qualifiés de putschistes s'ils n'étaient le fait du propre fils de El Gueddafi. Soyez assurés qu'il a la bénédiction de son géniteur, car l'important, c'est que le pouvoir reste dans la famille. Je n'ai pas de boule de cristal et je ne sais pas lire dans les pensées réformatrices de El Gueddafi fils, mais ses discours ne sont rien d'autre que les slogans publicitaires du seul et unique candidat à la succession au pouvoir. Les Libyens ont accordé leur confiance au père. Qu'ils ne se trompent pas à nouveau aujourd'hui! Qu'ils ne descendent pas dans la rue pour donner un nouveau blanc-seing à l'héritier, quels que soient ses slogans!» (2)
«En Afrique, rapporte le journal le Pays, la fonction de chef d'Etat est perçue, par certains, comme un patrimoine familial géré avec les siens, les membres du clan, les membres de la tribu... Les cas les plus connus sont les inconduites de Idriss Déby Itno junior en France et d'un des fils de Mouammar El Gueddafi en Italie et en France. La presse a publié de nombreux articles sur des mômes qui se promenaient avec des millions plein les poches. Un président «bien» élu n'a pas peur d'un coup d'Etat, il n'a pas une phobie de la déstabilisation, il ne souffre pas de complotite. Il n'a nullement besoin de tant de précautions qui consistent à s'entourer des membres de sa famille pour gouverner.» Il n'y aurait rien à redire si lesdits fils, filles et frères étaient compétents. Mais il arrive que pour les propulser aux postes où ils se trouvent, on a dû «accommoder» les textes. Les Etats-Unis d'Amérique, après Bush père, sont aujourd'hui gouvernés par Bush fils. Mais là-bas, la succession des membres d'une même famille à la tête du pays respecte les principes élémentaires de démocratie. C'est loin d'être le cas en Afrique où les populations vivent l'ère des successions préparées sous le couvert des dictatures et du pouvoir à vie. En Guinée équatoriale, le fils de Obiang Nguéma défraie la chronique à chacune de ses sorties publiques. Il se conduit en prédateur, détourne les ressources, le pétrole et le diamant, qu'il écoule sur le marché noir à son seul profit, c'est-à-dire au profit de sa famille. La gestion familiale de l'Etat est la plaie de l'Afrique». (3)
«J'ai de l'ambition pour mon pays» a dit le fils Wade, dans une interview à la RTS. Seulement, à l'heure d'une désinghorisation prononcée, avec notamment une wolofisation tous azimuts (ce qui n'est pas en soi une mauvaise chose), il faudra bien du travail pour faire accepter un président de la République ne parlant aucune langue du pays. N'importe qui serait apte à faire autant, sinon plus que lui, comme envoyé très spécial de son père de président auprès des émirs. Lesquels lui donnent du «Karim Ibn Abdallah Wade». Quel mérite y a-t-il à être fils de chef d'Etat? Il faut qu'on arrête la farce, car elle est grosse de dangers. Un fils de président de la République n'est jamais un citoyen ordinaire. Il est à une position de privilège que ne lui confère rien d'autre que son ascendance. Rien n'est plus dangereux pour un chef que le zèle de ses collaborateurs. Quand Wade se veut l'égal de Mandela, il s'en trouve pour le ramener à l'échelle d'un Eyadema. Les marchands d'illusions veulent supplanter le projet démocratique du Sénégal pour tenter une dangereuse aventure monarchique». (4)
Dans cette atmosphère délétère où tout est tabou s'agissant des rouages ultimes du pouvoir, rien ne distingue dans les faits les monarchies de droit «divin» des républiques dynastiques. A ce titre, les pays arabes donnent l'exemple pitoyable où la démocratie et l'alternance n'existent pas. Souvenons-nous de l'accaparement du pouvoir par Saddam Hussein et ses deux fils, souvenons-nous de l'intronisation de Bachar Al Assad à la même époque ou au Maroc, où Mohammed V accédait au trône à la mort de son père le roi Hassan II. Le roi Abdallah accédait à la succession de son père, le roi Hussein de Jordanie, et enfin l'émir du Qatar, Hamad bin Khalifa al-Thani impatient, qui a renversé son père en juin 1995... pour prendre sa place. Naturellement, tous ces héritiers potentiels de leurs pays respectifs et de leurs peuples font dans l'ostentation. On se souvient à titre d'exemple des frasques des héritiers El Gueddafi en France, plus près de nous, la presse people rapporte les tribulations des héritiers des républiques dynastiques qui n'ont rien à envier au faste ostentatoire des princes moyen-orientaux, notamment dans les capitales occidentales. «Ainsi, écrit Nabil Charafedinn, le mariage imminent de Gamal Moubarak, le fils du président égyptien, suscite les rumeurs les plus folles et des discussions passionnées, rapporte Elaph, un site Internet panarabe d'informations. Gamal n'est autre que le fils du président Hosni Moubarak, qui gouverne l'Egypte depuis plus d'un quart de siècle d'une main de fer. Et il n'est un secret pour personne que Son Excellence le père - âgé de 78 ans -souhaiterait que le fils prenne un jour la relève au pouvoir, par n'importe quel moyen et sous n'importe quel prétexte. En attendant, il occupe déjà un poste important au sein du Parti national démocrate (PND) au pouvoir... Certains, à l'instar du mouvement d'opposition Kefaya [«Ça suffit»] annoncent qu'ils manifesteront le jour du mariage dans différentes villes... Selon Aziz Sedki, ancien Premier ministre, la «cuisine de la succession» est lancée et il faut s'attendre à ce que d'autres étapes soient bientôt franchies. La faveur des Egyptiens pour l'échange de textos allait ces derniers jours à quelques vers du poète populaire Ahmed Fouad Nejm: «Félicitations au marié qui se pavane dans un beau plumage / qu'il soit heureux, lui qui nous a pris en héritage!» (5)
Boulimie de pouvoir
Pour l'histoire, en Algérie, tous les leaders de partis politiques avant l'indépendance avaient aussi cette boulimie pour le pouvoir, mais il faut bien le dire, les conditions dans lesquelles ils géraient leur parti - à l'instar par exemple de Messali El Hadj - qui a passé la moitié de sa vie derrière les barreaux. Les partis politiques ne cessent de réclamer l'alternance au pouvoir qu'ils ne veulent pas appliquer à leur propre parcours. Pratiquement, tous les partis en sont à scléroser par la force des choses leurs partis, qui avaient constitué une espérance vite déçue au fil des ans. Les dirigeants de parti se croient irremplaçables, après eux le chaos, ce qui explique qu'aucun chef de parti, depuis l'ouverture du champs politique il y a près de vingt ans, n'a eu l'élégance de «passer la main» à une relève. Ce sont des partis qui adoptent un schéma de fonctionnement à la soviet. Les rares militants sont réduits au silence, quittent, voire sont exclus. Naturellement la valeur ajoutée pour le pays est négligeable, à telle enseigne que l'opposition ne se manifeste qu'au moment du partage des prébendes (élections au Sénat ou à la députation) et à un degré moindre à l'élection aux APC. Il y a, cependant, des partis politiques qui se permettent de dénoncer - mais pas trop - les incohérences du pouvoir, notamment en matière de paix sociale. Le reste du temps, ils font preuve d'un silence assourdissant. Pour preuve, leurs sites Internet -il faut bien sacrifier la mode - ne font pas dans l'originalité. On retrouve les mêmes recettes élimées et démagogiques que le parti du FLN avait expérimentées au temps de sa «splendeur».
«Au FFS comme au RCD, écrit Tahar Fattani, le changement prend la voie de la scission ou de l'exclusion. Au RND et au FLN, il prend la voie de la «révolte». «Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais.» Cet adage s'applique à merveille à plusieurs leaders de partis politiques qui prônent l'alternance au pouvoir, mais qui se refusent à céder leur place au sein même de leur propre formation. Dans le même ordre d'idées, la culture de l'alternance est absente au sein des partis politiques algériens. Les militants revendiquent un changement. Les exemples ne manquent pas. Mieux encore, la majorité des présidents de parti souhaite rester «éternellement» comme tel. Pour justifier leur «éternalisme», chacun y va de ses prétextes pour «s'enraciner» le plus longtemps possible sur sa chaise. Le problème est plus profond pour ceux qui revendiquent l'alternance au pouvoir. Islamistes, démocrates ou partis dits nationalistes, le «zaïmisme» semble être la devise des chefs de partis nationaux. Jamais un chef de parti, et encore moins un simple responsable, soit-il, n'a manifesté son souhait de se retirer du poste qu'il occupe, de son propre gré. Saïd Sadi, président du RCD, ne rate jamais l'occasion pour réclamer le départ du pouvoir en place, sous prétexte du changement. Or, l'alternance au sein de sa formation reste toujours un sujet «tabou». Aucun militant, aucun dirigeant n'osent en parler.(6)
Il est dans la nature humaine de ne pas laisser facilement la place de chef au suivant. L'histoire politique fourmille d'exemples d'hommes politiques installés ad vitam aeternam généralement par le fer et par le feu. L'histoire récente du XXe siècle nous donne les exemples bien connus des dictateurs venus au pouvoir, certains légalement par les urnes, à l'image d'Hitler. Ce fut ensuite Salazar au Portugal et surtout Franco en Espagne. Leur départ a permis à ces pays accompagnés par la locomotive de l'Union européenne, de développer leur pays en prônant l'alternance au pouvoir et le respect des institutions et en définitive de la volonté populaire. A contrario, les pays africains et arabes qui, pour la plupart, étaient colonisés, ont eu des dirigeants qui mettaient en avant leur légitimité de «combattant suprême» ou de légitimité révolutionnaire sous l'oeil complaisant, voire complice des anciennes puissances coloniales qui ne veulent surtout pas de l'émergence d'élites dans ces pays qui pourraient remettre en cause leur pré carré. Chirac disait en sont temps, qu' «il allait discuter avec les «présidents» africains sinon ils ne feraient pas d'élection». On le voit, les pays occidentaux interfèrent dans les affaires internes des pays africains avec des institutions fragiles et qui tardent à se déployer. Il vient qu'en matière d'alternance, tout le monde s'en remet à Darwin pour l'avenir du pays.
Aurons-nous un jour des hommes politiques fascinés par le destin de leur pays au point de s'appliquer à eux-mêmes le règles que l'on veut imposer aux autres? Nous rêvons d'un Nelson Mandela qui, après avoir passé 25 ans derrière les barreaux, a dirigé pendant un mandat l'Afrique du Sud, ensuite a tiré sa révérence au pouvoir au point que l'on dit que l'Afrique du Sud est gouvernée de façon invisible par Nelson Mandela. Plus simplement, le fossé qui sépare les grandes démocraties - l'Inde en tête - des autres pays notamment africains et arabes est justement le refus de l'alternance. A titre d'exemple, aucun chef d'Etat arabe- certains disent musulman - exception faite du Liban - n'est arrivé au pouvoir d'une façon régulière et surtout ne veut partir d'une façon démocratique. Les chefs d'Etat, après plusieurs mandats sous forme de plébiscite à plus de 99%, sont chassés du pouvoir d'une façon violente ou meurent dans leur lit en tentant de faire en sorte que la dynastie continue. La seule issue est de mettre des institutions qui résistent aux hommes et qui ne sont pas indexées sur le pouvoir en place. -Dans un premier temps, celui de la mise en place de la superstructure de l'Etat, - qu'il y ait ou pas d'alternance -, cela ne nuirait pas au fonctionnement des institutions. Il vient que ces pays ne peuvent être gérés que par des élites nationalistes. C'est la seule issue. Tout le reste est creux et sonore.
1. Bakayoko Youssouf: Afrique. Ces fils de présidents qui s'apprêtent à diriger. Nord-Sud repris dans Courrier International 16 août 2007
2. Hakam Baba: Kadhafi père et fils, même combat: Al-Quds Al-Arabi. Repris dans Courrier International hebdo n° 828 - 14 sept. 2006
3.Chefs d'Etat Africains. Ces enfants qui dérangent. Quotidien Le Pays - La chronique du fou. N°3825 du 09/03/2007
4. Françoise Gisèle Dieme Sénégal: Karim Wade, président? halte à la corruption des esprits! Sud Quotidien (Dakar) 9 juin 2007, Publié sur le Web le 10 juin 2007
5. Nabil Charafeddin. Egypte. Mariage «people» au Caire «Elaph» repris dans Courrier International 20 avr. 2007.
6. Tahar Fattani: «Partis politiques. L'alternance qui fait défaut». L'Expression. 16 août 2007.


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