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Israël demande le renvoi d'El Baradei
IL S'ALARME DES PROJETS NUCLEAIRES EGYPTIEN ET SAOUDIEN
Publié dans L'Expression le 10 - 11 - 2007

Incroyable! Un pays, qui refuse de signer le TNP et ne respecte pas les législations sur le nucléaire, demande le départ du directeur de l'agence onusienne (Aiea)
Il fallait le faire, l'Etat hébreu l'a fait! Celui-ci qui ne reconnaît aucun droit à l'Agence internationale de l'énergie nucléaire (Aiea) d'inspecter ses centrales nucléaires et qui n'adhère pas au Protocole de non-prolifération nucléaire (TNP), vient ainsi de défrayer la chronique en demandant le renvoi du directeur de l'agence onusienne de sûreté nucléaire à son sens trop accommodant avec l'Iran. On savait Israël arrogant, mais on ne pouvait imaginer que cette impudence de l'Etat sioniste pouvait aller jusqu'à «exiger» le congédiement de Mohamed El Baradei. Dans une déclaration, jeudi, à la radio israélienne, le vice-Premier ministre israélien, Shaoul Mofaz, a affirmé que «la politique suivie par El Baradei met en danger la paix dans le monde. Son attitude irresponsable qui consiste à enfouir sa tête dans le sable en ce qui concerne le programme nucléaire iranien, doit amener à son renvoi». Non content de cette choquante et grotesque demande de son vice-Premier ministre, à propos de M.El Baradei, le ministre extrémiste israélien, chargé des Affaires stratégiques, Avigdor Lieberman, dans une interview au Jérusalem Post, publiée hier, «s'alarme» des projets nucléaires de l'Egypte et de l'Arabie Saoudite, estimant qu'ils risquaient de mener à un «scénario apocalyptique» et s'inquiète de l'instabilité politique au Pakistan qui constituerait, selon lui, une «menace majeure» pour Israël, vu que ce pays «est doté d'armes nucléaires et de missiles» pouvant les transporter.
Le ministre israélien y affirme également que «si l'Egypte et l'Arabie Saoudite commencent un programme nucléaire, cela peut mener à un scénario apocalyptique pour nous». Ces sorties concomitantes de deux des principaux ministres du gouvernement d'Ehud Olmert qui, par ailleurs, a menacé à plusieurs reprises d'attaquer l'Iran, viennent en droite ligne de la prétention d'Israël de gérer et de contrôler le Moyen-Orient d'une manière générale, les activités scientifiques arabes en particulier. Le directeur de l'Aiea a, ainsi, eu le tort de ne pas crier avec les loups, tentant plutôt de calmer le jeu, en excipant du fait que rien n'est venu, jusqu'à l'heure actuelle, étayer les accusations selon lesquelles Téhéran se livre à la construction d'une bombe nucléaire. Mohamed El Baradei a, en effet, affirmé, prenant à contre-pied les allégations américaines et israéliennes, qu'il n'a aucune preuve concernant le programme nucléaire iranien et que rien dans l'état actuel des choses n'est venu confirmer que l'Iran s'attelle à fabriquer une bombe atomique. Ces inquiétudes ou mises en gardes auraient été sans doute normales de la part d'un Etat qui respecte les lois et le droit internationaux et s'y conforme. Or, il n'en est rien. Israël, outre d'être aujourd'hui le seul pays au monde à refuser de signer le Traité de non-prolifération nucléaire, (TNP) s'arroge le droit d'être le gardien de la «bonne conduite» nucléaire dans la région moyen-orientale, se substituant ainsi à une agence internationale, dont c'est la mission et à laquelle l'Etat hébreu ne reconnaît aucune compétence sur le nucléaire israélien. C'est tellement vrai, qu'Israël qui refuse les inspections de ses centrales nucléaires par l'Aiea, n'a pas permis à Mohamed El Baradei, en visite en Israël en 2005, d'évoquer avec les dirigeants israéliens le cas du nucléaire israélien. Ainsi, personne, y compris les institutions internationales qualifiées, ne peut contrôler ou inspecter le nucléaire israélien, quand l'Etat hébreu prétend non seulement avoir un droit de regard sur tout ce que font ses pays voisins dans ce secteur, pourtant ouvert -selon les protocoles et traités internationaux- aux recherches scientifiques et technologiques, mais surtout interdire à ces pays tout accès au know-how nucléaire, y compris civil, puisque toute recherche scientifique peut, à terme, avoir une application militaire. Ainsi, Israël veut interdire aux Etats du Moyen-Orient tout accès à la connaissance dans le domaine du nucléaire alors que l'Etat hébreu s'adonne à des recherches militaires poussées sur les armes non conventionnelles. De fait, selon les experts internationaux, Israël dispose d'au moins 200 têtes nucléaires. Mais, ni les Etats-Unis, ni l'Union européenne, ni l'Aiea -à laquelle Israël demande aujourd'hui le départ de son directeur- ne semblent particulièrement intéressés par ce qui se passe en Israël en matière de production nucléaire et d'enrichissement de l'uranium. Or, Israël cache depuis cinquante ans la véritable nature de son potentiel nucléaire, sans avoir suscité aucune levée de boucliers d'une «communauté internationale» qui s'alarme du fait que Téhéran n'ait pas mentionné ses recherches nucléaires lors des deux dernières décennies. Mais un pays qui n'adhère pas à la politique universelle sur le nucléaire, qui ne respecte pas les lois y afférentes et qui n'applique pas les recommandations qui s'imposent à tous les pays du monde peut-il demander, encore moins exiger, le renvoi du directeur de l'agence internationale justement chargée de présenter des rapports techniques sur les activités nucléaires dans les pays membres de l'ONU (à l'exception notoire des cinq pays officiellement déclarés, disposant des armes de destruction massive qui sont la Chine, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et la Russie)? Or, à l'instar des cinq pays sus-cités, Israël échappe depuis plus de 50 ans au contrôle technique et aux inspections de l'agence onusienne de sûreté nucléaire. Jeudi à Vienne, où se trouve son siège, l'Aiea, a refusé de commenter les déclarations israéliennes contre M.El Baradei qui, rappelle-t-on, est de nationalité égyptienne.
L'Aiea, saisissant la nouvelle donne, va-t-elle enfin exiger d'Israël qu'il mette sur la table tout le dossier nucléaire israélien et que l'Etat hébreu permette le contrôle par ses inspecteurs de ses centrales nucléaires, notamment la centrale de Dimona? On n'en est pas là, et l'Aiea, continuera sans doute à avaler la couleuvre comme l'a déjà fait justement M.El Baradei quand, en visite en Israël en 2005, il affirma à la presse qu'il n'était pas en Israël pour «visiter ses centrales nucléaires».


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